Par GKM

Le Président de la Commission Nationale des Droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu Mukulu, a accordé, mercredi 7 juin, une audience à Kinshasa, aux représentants des victimes des massacres et autres atrocités commises dans les différents territoires de la province du Sud-Kivu.

« Nous sommes venus solliciter le concours de la CNDH, pour que la justice soit faite en faveur des victimes des massacres et autres atrocités commises pendant des décennies sur l’ensemble du Sud-Kivu.

Nous voulons que les bourreaux de ces atrocités soient condamnés. C’est un cahier des charges, reprenant tous les besoins des victimes et survivants des atrocités commises au Sud-Kivu a été présenté au président de la CNDH », a déclaré Blaise Bagalwa Muhara, un des représentants des victimes qui bénéficient de l’accompagnement de l’organisation de défense des droits de l’homme, SOS IGM.

Et de poursuivre: « Nous sommes indignés de voir que les auteurs de ces atrocités être libres dans notre pays et circuler comme ils veulent. Certains occupent même des postes de responsabilité, alors que pendant plusieurs décennies, ils ont été à la base des souffrances atroces des populations au Sud-Kivu « , a-t-il renchéri.

Il n’a pas manqué de relever, enfin, l’impression d’apaisement dans lequel ils ont été reçus par le président de la CNDH, qui a réceptionné leur Cahier de charges avant de promettre de son implication dans le dossier.