Les acteurs en santé mentale ont révisé leur plan d’action multisectoriel
Partager
Selon le secrétaire exécutif national du Réseau regroupant ces acteurs, l’objectif de cette révision est d’insérer les activités qui manquent, notamment en rapport avec l’avant-proposition de loi sur la santé mentale
Par Marcel Tshishiku
Les acteurs de la santé mentale ont procédé hier à la révision du plan d’action multisectoriel de leur structure dénommée « Réseau des ONG d’actions en santé mentale » (ROASAM). Ces acteurs se sont acquittés de cette tâche lors de la réunion semestrielle des responsables des commissions nationales spécialisées de ce réseau organisée dans l’enceinte de la maison d’accueil de la paroisse Saint Eloi au quartier « Bon Marché » de Barumbu, une commune de la ville de Kinshasa.
Selon Mr Roger Muibou Kithima, secrétaire exécutif national du ROASAM, l’objectif de cette réunion était de permet aux responsables des 17 commissions nationales sectorielles d’enrichir le Plan d’action multisectoriel du réseau. « Dans ce Plan d’action, il y a certaines activités qui manquent. C’est ainsi que nous avons rappelé ces responsables des commissions spécialisées à venir enrichir le canevas des activités, intégrer les activités de leurs commissions effectives dans ce Plan d’action », a-t-il déclaré, ajoutant que les grandes lignes de ce plan d’action tournent autour de la promotion et protection de la santé mentale en RDC, en rapport avec l’avant-proposition de loi sur la santé mentale que le ROASAM a élaborée et qui deviendra une proposition de loi si les députés l’endossent, pour qu’ils puissent l’examiner et l’adopter au niveau de l’Assemblée nationale.
Le secrétaire exécutif national du ROASAM a demandé au Chef de l’Etat de s’impliquer dans l’aboutissement et la promulgation ainsi que la vulgarisation de ce texte légal.
« Nous avons essayé de faire une étude comparaison avec les lois d’autres pays. C’est ainsi que nous avons décidé d’élaborer cette avant-proposition de loi. C’est vraiment une grande activité dans tout ce que nous sommes en train de faire », a-t-il poursuivi.
À une question de la presse, Roger Muibou a rappelé que le ROASAM est un réseau de plusieurs ONG. Et de conclure : « Auparavant c’était des ONG de santé. Vu l’évolution des choses, il regroupe des ONG de plusieurs secteurs. Créé en 2001, le ROASAM a connu des difficultés et il les a surmontées en 2019. Mais, on a connu, pendant cette période de COVID-19, la 2ème difficulté caractérisée par le manque d’activités. On faisait le travail, même si on n’avait pas de financement.
Nous avons mené des enquêtes pour connaître l’évolution de la santé mentale. Après COVID-19, nous avons redémarré. Nous sommes tellement en retard par rapport à plusieurs activités telles qu’inscrites dans notre plan d’action que nous sommes en train de réviser pour le mettre à la disposition du public. »