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Spéculation sur le marché de change: Donat Lenghu dévoile la mission de la confédération des cambistes du Congo(COCAM)

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Spéculation sur le marché de change: Donat Lenghu dévoile la mission de la confédération des cambistes du Congo(COCAM)

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Par ThonyKambila

Le président de la confédération des cambistes de la République Démocratique du Congo(COCAM), M. Donat Lenghu Mpeya a dévoilé la mission de cette structure, créée pour organiser le marché du secteur privé de change parallèle et assainir son environnement. L’homme l’a expliquée à l’occasion du vernissage du livre intitulé :  » Bâtir sa propre légende: n’est pas une légende « , œuvre de l’auteur Eugène Kandolo, dont l’idée est la réalisation extraordinaire d’une vie ordinaire qui nous amène dans un voyage de la quête de l’excellence et du bien.

L’intervention du président de la COCAM était de fournir une réponse à l’idée selon laquelle la non-identification de tous les opérateurs de change manuel (cambistes) et un manque de suivi dans l’application de la réglementation du métier de changeur de monnaie sont quelques handicaps qui amplifient la spéculation.

Stabilité du taux de change

Donat Lenghu Mpeya a indiqué que la COCAM est une corporation qui travaille pour la structuration de place financière, pour la conformité de ce métier dont on trouve une vulnérabilité très élevée qu’il faut vraiment limiter. Il a indiqué que cette vulnérabilité est une menace pour la stabilité du taux de change en RD Congo et que c’est la raison pour laquelle il a été mis en place un cadre avec des instruments juridique pour arriver à limiter cette vulnérabilité.

Pour y parvenir, Donat Lenghu a souligné la nécessité des formations et conscientisation de la population qui ignore encore les règles du travail.  » Nous travaillons en collaboration avec les institutions du pays, notamment la Banque Centrale du Congo(BCC), auprès de qui nous fournissons régulièrement des informations en ce qui concerne le comportement de l’évolution du taux de change sur le marché parallèle, nous faisons la régulation sur le marché et nous avons de l’expertise en la matière « , a-t-il dit en parlant d’un cadre ou réseau avec les hommes et femmes d’affaires juifs mis en place pour relancer la production.

Ce réseau, a-t-il poursuivi, a pour objectif de remettre les congolais au travail. C’est la raison pour laquelle il a lancé l’appel à tous ceux qui veulent les accompagner de les rejoindre pour avancer ensemble sous le coaching de la Fédération des Entreprises du Congo. Chose qui va leur permettre de voir comment ils peuvent stabiliser notre économie par production et maîtriser le taux de change.

 » La COCAM est là comme la sentinelle pour pousser les congolais à créer les banques qui sont les forces économiques pour aider à financer le développement « , a-t-il conclu.

Organiser le marché du secteur privé de change

Il convient de rappeler que la COCAM a pour objectifsd’organiser le marché du secteur privé de change parallèle et assainir son environnement ; redynamiser la profession du cambisme avec des formations permanentes pour leur promotion et formaliser le secteur ; servir de palliatif de proximité à la stabilité de la monnaie nationale et jouer le rôle d’interface des banques agrées et faciliter l’inclusivité financière de la petite bourgeoisie d’affaires.

Elle a pour mission, la structuration et organisation en Corps de métier de change pour le développement des communautés de base ; la sensibilisation et vulgarisation de la culture de l’entreprenariat privé local ; la professionnalisation et formalisation du secteur privé de change manuel et la création des richesses et d’emplois.