Malgré les travaux de modernisation en cours d’exécution: l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa reçoit les patients
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Par Marcel Tshishiku
L’Hôpital Général de Référence de Kinshasa, ex-Mama Yemo, continue d’accueillir les malades, en dépit du déroulement des travaux de modernisation entamés depuis quelques mois sur son site. Le constat a été fait hier mardi 23 mai lors de la visite effectuée par le vice-ministre de la Santé publique, le Dr Serge Emmanuel Holenn.
Cette autorité a indiqué que sa visite s’inscrit dans le cadre de la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, visant à assurer l’accouchement gratuit à la mère. « La mission première était d’observer et d’écouter, de faire un état des lieux des hôpitaux qui vont accueillir ces femmes », a déclaré le vice-ministre, ajoutant qu’il a été délégué par le ministre qui est absent du pays.
Dans le même ordre d’idées, le médecin directeur de l’Hôpital général de référence de Kinshasa a soutenu que le vice-ministre a effectivement visité la maternité de sa formation hospitalière d’ans le cadre de la vision du Président de la République axée sur la gratuité de l’accouchement qui est un vaste programme du Chef de l’Etat qui veut que la femme enceinte puisse être accueillie et suivie médicalement dans les hôpitaux du pays, sans dépenser de l’argent depuis son entrée jusqu’à sa sortie.
Le médecin directeur, le Dr Givengi Nzambi, à également expliqué que le lancement de la réhabilitation de l’hôpital général de référence de Kinshasa constitue un exercice noble cher au Chef de l’Etat en dépit du quel l’Hôpital reste ouvert, opérationnel.
« Donc, à l’heure actuelle, on a démoli 9 pavillons pour construire de nouveaux bâtiments. Nous avons délocalisé nos urgences qui ont quitté la partie Tombalbaye. Maintenant, la porte d’entrée de l’Hôpital se trouve sur l’avenue Wangata. Les malades sont orientés dans tous les autres départements. Aucun département n’a été fermé », a précisé le médecin directeur, affirmant que les mouvements de relocalisation des patients se font en harmonie avec la partie laissée au chantier et qu’après la modernisation de cette première partie, la partie restante sera aussi démolie et reconstruite.