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Dans le cadre de la Journée africaine de « détention préventive »: la CNDH fait libérer quelques prisonniers à Makala

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Dans le cadre de la Journée africaine de « détention préventive »: la CNDH fait libérer quelques prisonniers à Makala

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Par GKM

A l’occasion de la Journée africaine de Détention Préventive, célébrée chaque 25 avril de l’année, le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu Mukulu, a fait un message à la Nation. Dans le même cadre, une équipe de cette institution d’appui à la démocratie, conduite par sa vice-présidente Joëlle Mbamba Kona, a fait une descente à la Prison centrale de Makala pour faire l’état des lieux de la situation de ce lieu carcéral.

Dans son plaidoyer, la vice-présidente de la CNDH, Joëlle Mbamba Kona, accompagnée notamment de la rapporteure adjointe, Paulette Lokonya, a obtenu la libération de quelques prisonniers, dont les cas méritaient une liberté provisoire ou une libération.

Décongestionner les milieux carcéraux de la RDC

Dans son message à la Nation, le président de la CNDH a formulé plusieurs recommandations à l’endroit de l’État congolais. Il s’agit, entre autres, de réduire le recours systématique à la détention préventive et de faire usage des mesures alternatives à la détention pour des faits bénins. Ce, dans le but de décongestionner les milieux carcéraux. Paul Nsapu a recommandé aussi d’harmoniser l’administration des parquets et celles des différentes prisons, pour éviter l’inadéquation entre celles-ci dont les conséquences sont préjudiciables aux détenus préventifs. Il a plaidé pour que soit doté sur l’ensemble des prisons du pays, chacune, d’un centre de santé digne et répondant aux normes modernes, avec un personnel qualifié. Sans oublier le renforcement rigoureux de l’Inspection du travail des magistrats des parquets.

Pour rappel, la Journée africaine de Détention préventive, célébrée chaque 25 avril a été institué par le Réseau des Institutions nationales africaines des droits de l’homme (RINADH), dans la Déclaration de Yaoundé, au Cameroun le 23 octobre 2015, suite à sa 10ᵉ Conférence biannuelle tenue sous le thème: « Prohibition et prévention de la torture: le succès, le défi, les opportunités et le rôle des institutions nationales des droits de l’homme (INDH) ».

Ce, dans le but de contribuer à une réduction de l’usage excessif de la détention provisoire, y compris par la promotion des réformes juridiques et des politiques pénales sur les alternatives à l’incarcération, les interventions para juridiques, les avocats de garde à des postes de police et l’évaluation de la détention préventive.