Le mariage des filles ne doit pas rester un sujet tabou
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Par K. Kap
Annonçant au ban les prochains récipiendaires pour le mariage religieux, un curé a relevé un étonnement interpellateur. Celui de constater que depuis un temps, les gens se marient en retard pendant que d’autres préfèrent le raccourci en revenant à la normalité bien après. Cette voie est empruntée par une infirme partie, la majorité préférant persister dans le vide qui contraste avec le Code de famille, en vigueur en RDC.
Véritable interpellation, s’il en est une à la veille de la clôture de la Journée internationale de la Femme, ayant plus pris en compte l’importance du Numérique dans l’autonomisation de la gent féminine.
Constituée de ses réalités et culture, la société rd congolaise doit se soucier de l’avenir de ses jeunes filles par rapport à cette dimension, un peu en contradiction avec ses valeurs. La femme est plus valorisée quand elle vit en bonne compagnie dans un foyer.
Le mariage restera une impérieuse nécessité à intérioriser. A l’Eglise catholique, des commissions existent pour préparer les jeunes à une vie en couple. Ceux qui le sont ne manquent pas d’être suivis.
Dans d’autres confessions, les pasteurs et d’autres responsables s’en occupent. Des mamans sont mises à contribution pour favoriser le rapprochement correct. Les adultes, non engagés surtout, sont visés et leurs problèmes recensés.
Les matières récoltées, comme le manque d’emploi, la problématique de la dot, font partie des prêches régulières et des sensibilisations, dans le but d’atténuer les circonstances et favoriser l’attrait vers le mariage.
Des projets de développement initiés dans certaines confessions le sont dans ce sens.
En insistant sur l’autonomisation de la fille et de la femme, il convient aussi de les préparer à une vie normale en couple. Le tabou doit être brisé à Jour travers tous les milieux pour parler de plus en plus du mariage. Il y a un âge, surtout pour les filles.