52ᵉ Session des Droits de l’Homme : le président de la CNDH à Genève
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Par GKM
Le Président de la Commission Nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu Mukulu participe, depuis lundi 27 mars à la 52ème session des droits de l’homme à Genève, en Suisse. C’est son Directeur de Cabinet René Kabala qui a annoncé la nouvelle à la presse, à Kinshasa.
Habitué de ce forum de haut niveau sur la situation des droits de l’homme dans le monde, Paul Nsapu participe cette fois-ci en tant que Président d’une institution nationale des droits humains de la République Démocratique du Congo. C’est un grand honneur pour ce défenseur des droits humains et lobbyiste de faire un état des lieux de la situation des droits humains au pays de Félix Àntoine Tshisekedi Tshilombo caractérisée par l’agression rwandaise.
Pour rappel, à l’ouverture de cette 52 ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, en Suisse, le Président de la République avait pris parole et fait le point sur la situation des droits humains dans son pays. Félix Tshisekedi avait saisi cette occasion pour dénoncer à la face du monde l’agression de la RDC par le Rwanda sous couvert des terroristes du M23.
Présence remarquée de la RDC à Buenos-Aires
La situation des droits de l’homme en RDC a également fait l’objet d’une présentation à Buenos-Aires, en Argentine. La capitale argentine a en effet abrité du 20 au 24 mars 2023 le 3èmeForum mondial sur les droits de l’homme(FMDH23), où la RDCongo était représentée par son organe technique, la CNDH.
C’est René Kabala, le directeur de cabinet du président de la CNDH, qui avait alors représenté le pays à ces assises.Celui-ci avait, à cette occasion, a présenté la vraie situation des droits de l’homme au pays. Il a fait savoir que les participants aux travaux du FMDH23 ont planché sur trois thématiques, à savoir: la justice transitionnelle le changement climatique et la Migration et la mobilité.
« J’étais parti représenter le Président de la CNDH de la RDC à ces travaux qui ont permis de débattre sur plusieurs thématiques dont la justice transitionnelle, le changement climatique, les migrations et la mobilité, la traite d’êtres humains, etc », a fait savoir René Kabala.
Ce dernier a indiqué que la RDC se retrouve au cœur des thématiques débattues dans ces travaux. « L’histoire récente de la RDC est jalonnée des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, ainsi que des violations massives des droits de l’homme qui exigent l’instauration d’une justice transitionnelle qui est fondée sur 4 piliers: la vérité, la justice, la réparation et la garantie de non répétition », a-t-il martelé.
Une autre thématique qui a plus concerné la RDC est celle de changement climatique, car les nations pollueuses doivent être interpellées sur leur responsabilité, étant donné que les générations futures ont droit à hériter d’une terre vivable, un environnement sain. La RDC qui est un pays solution, avec sa forêt, s’impose aujourd’hui comme le poumon du monde », a soutenu René Kabala.
S’agissant de la 3èmethématique sur la Migration et la mobilité, René Kabala a fait savoir aux participants que la guerre d’agression par le Rwanda, à travers son proxy RDF-M23, a entraîné des déplacements massifs des populations à l’intérieur de la RDC, populations forcées à quitter leurs domiciles.
La troisième édition du Forum mondial sur les droits de l’homme fait suite à deux dernières éditions, tenues en 2013 et en 2014, organisées respectivement au Brésil et au Maroc. Pour ce FMDH 23, il y a eu plus de 20.000 participants, en provenance de 98 pays. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Président argentin actuel et d’anciens Chefs d’État et de Gouvernement d’Amérique Latine et d’Espagne.