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Dans son rapport trimestriel devant le Conseil de sécurité des Nations Unies: Antonio Guterres fustige l’escalade de violences à l’est de la RDC

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Dans son rapport trimestriel devant le Conseil de sécurité des Nations Unies: Antonio Guterres fustige l’escalade de violences à l’est de la RDC

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Par GKM

Le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, a fustigé, dans un rapport trimestriel présenté le lundi 27 mars 2023 devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, la montée de violences meurtrières à l’Est de la RDC depuis décembre 2022, avec plus de 700 civils tués principalement par des milices.

 » L’état de la sécurité s’est dégradé encore dans les trois provinces orientales de la République démocratique du Congo (Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu, ndlr) où l’on note une montée abrupte de violences perpétrées principalement par les Forces démocratiques alliées (ADF), la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco), le groupe Zaïre, et le M23 « , indique le rapport onusien.

Selon ce document, la province de l’Ituri a enregistré durant cette période le bilan le plus lourd, en raison d’une augmentation des tueries commises principalement par ces milices. Ainsi, entre le 1er décembre et le 14 mars; 485 civils tués, dont au moins 82 femmes et 51 enfants, contre 114 civils tués au cours des trois mois précédents.

S’agissant de la province du Nord-Kivu, les attaques perpétrées principalement par les ADF, les groupes Maï-Maï et le M23 ont fait plus de 200 morts. Les ADF sont accusés d’avoir tué 187 personnes dont 69 femmes et 20 enfants. Toujours dans la province du Nord-Kivu, les combats entre l’armée congolaise et le M23 ont fait 43 morts parmi les civils.

Au Sud-Kivu, plusieurs groupes armés étrangers et locaux ont continué à commettre des violences contre les civils, faisant 26 morts entre décembre et Janvier. Antonio Guterres se dit inquiet face aux violations des droits humains dans le pays. Car, au moins 628 personnes ont fait l’objet d’exécutions sommaires.

Dans ce rapport trimestriel, le Secrétaire Général de l’ONU s’inquiète également de l’augmentation des  » discours de haine  » exacerbés notamment par les violences du M23 et les tensions entre Kinshasa et Kigali.