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Gestion des écoles en RDC
Un cadre de concertation Gouvernement – confessions religieuses mis en place

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Gestion des écoles en RDC
Un cadre de concertation Gouvernement – confessions religieuses mis en place

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Par Thony Kambila

Dans le but de pérenniser et de consolider la gratuité de l’enseignement de base en République Démocratique du Congo, le gouvernement, par le biais du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), et les confessions religieuses ont mis en place, lundi 9 janvier, un cadre de concertation permanente sur la gestion des écoles.

La première réunion de ce cadre de concertation avec les représentants légaux des confessions religieuses, signataires de la nouvelle convention scolaire, a été présidée par le ministre de tutelle, Tony Mwaba. Ce dernier a indiqué que la commission mise en place n’est rien d’autre que le cadre de concertation permanente entre le ministère et les confessions religieuses qui ont reçu mandat en vertu duquel les écoles leur ont été confiées pour gestion et administration. Pour lui, cette commission est mise en place pour leur permettre de se réunir régulièrement et à chaque fois qu’il y a besoin pour essayer d’harmoniser leurs vues.

Clarifier la question de la gratuité

Parmi les objectifs de cette commission, figurent la réussite de la gratuité de l’enseignement de base, la lutte contre les antivaleurs dans les milieux scolaires et la question de viabilité des infrastructures scolaires. Une subvention sera versée, à titre des frais de fonctionnement, aux bureaux des représentants légaux des confessions religieuses signataires de la nouvelle convention scolaire dès le mois d’avril 2023.

Depuis le 11 novembre 2022, différentes confessions religieuses ont signé tour à tour la nouvelle convention scolaire qui a lié l’Etat et l’Eglise dans la gestion des écoles, pour notamment clarifier la question de la gratuité. Devenue obsolète, inadaptée et anachronique, à la suite de multiples mutations sur le plan tant juridique que sociopolitique, voire religieux, la convention scolaire du 26 février 1977 sur la gestion des établissements publics dans le sous-secteur de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique devait absolument être modifiée.