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D’après Joyce Msuya: la RDC abrite le plus grand nombre de déplacés en Afrique

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D’après Joyce Msuya: la RDC abrite le plus grand nombre de déplacés en Afrique

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En séjour au pays de Félix Antoine Tshisekedi, la Sous-Secrétaire générale des Nations Unies aux affaires humanitaires exprime son « espoir » pour le Congo-Kinshasa
Par GKM

Malgré les défis complexes que pose l’acheminement de l’assistance humanitaire en République démocratique du Congo, la résilience du pays, associée au courage et au dévouement des travailleurs humanitaires, est une lueur d’espoir, a déclaré aujourd’hui une haute responsable humanitaire des Nations Unies., a noté Joyce Msuya, Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, à la fin d’une visite de six jours dans le pays.

« C’est un pays d’opportunités », a-t-elle déclaré. « C’est avec beaucoup d’humilité que j’ai rencontré des humanitaires dévoués, tant nationaux qu’internationaux, qui travaillent sans relâche pour atteindre les communautés dans le besoin, en particulier dans les provinces de l’est. », a fait savoir la cheffe de OCHA.

Selon elle, la RD Congo abrite à la fois le plus grand nombre de personnes déplacées en Afrique, soit 5,7 millions, et le plus grand nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë au monde, soit 26 millions. « Il s’agit de la troisième plus grande crise humanitaire au monde », a souligné Mme Msuya. « Une personne sur quatre est dans le besoin en République démocratique du Congo. Ce n’est pas le moment de retirer notre soutien ; au contraire, nous devons redynamiser notre engagement à aider ceux qui sont dans le besoin. » Pour une partie de sa mission, Mme Msuya a été rejointe par Matthew Nims, Assistant adjoint de l’administrateur pour le Bureau d’Assistance Humanitaire de l’agence américaine pour le développement international (USAID).

Étape de Goma capotée

Ils avaient l’intention de visiter des sites pour les personnes déplacées dans l’est du pays, mais ils n’ont pas pu se rendre à Goma, dans la province du Nord-Kivu, en raison de la situation sécuritaire. « J’ai été incroyablement déçue de ne pas pouvoir m’entretenir directement avec les personnes qui ont été déracinées de leurs maisons, certaines à plusieurs reprises, pour entendre leurs histoires et leurs espoirs de reconstruire leurs vies », a déclaré Mme Msuya. « L’insécurité, qui touche l’est du pays depuis plus de deux décennies, reste l’un des plus grands obstacles aux opérations humanitaires. », a -t-elle renchérit.

Mme Msuya a eu des entretiens avec des hauts fonctionnaires du gouvernement, des membres de la communauté diplomatique et des donateurs. Elle a également rencontré des organisations non gouvernementales (ONG) internationales et nationales, qu’elle a qualifiées de « héros méconnus de la réponse humanitaire ».

Toutes ses discussions ont porté sur la recherche de moyens d’améliorer l’accès humanitaire aux personnes dans le besoin, la responsabilité envers les personnes touchées et l’autonomisation des organisations et des communautés locales. « Je suis reconnaissante d’avoir eu l’occasion d’écouter, d’apprendre et de collaborer à des solutions qui font la différence », a déclaré Mme Msuya. « Nous ne pouvons pas nous reposer avant d’avoir trouvé des solutions durables à la crise déchirante qui touche des millions de personnes en République démocratique du Congo. », a- t-, elle conclut.