Par GKM

L’EDUCIEL ne cessait d’alerter le gouvernement RDC que l’insécurité à l’Est est un défi majeur dans l’exécution de calendrier électoral car la sécurité électorale n’est pas une prérogative de la CENI mais du gouvernement RDC à travers les ministères de la défense nationale et de l’intérieur et sécurité.

L’EDUCIEL se pose la question comment l’opération d’enrôlement des électeurs se passera dans les zones sous l’agression rwando-ougandaise. Alors que la CENI a déjà lancé la formation en cascade et le recrutement des formateurs provinciaux et des formateurs électoraux territoriaux dont ces derniers devraient être affectés à RUTSHURU et à Masisi pour commencer la semaine prochaine la formation des membres des centres d’inscription.

Deux alternatives sur la table

L’EDUCIEL propose au gouvernement de la RDC deux alternatives. Cette plateforme électorale appelle le gouvernement de la RDC à constater le cas de force majeure suite à l’insécurité et demande à la CENI de communiquer avec les parties prenantes pour laisser passer l’enrôlement en espérant d’y revenir lorsque la paix sera imposée mais avec inconvénient de bousculer le calendrier électoral, a préconisé Me Carlos Mupili, coordonnateur national et porte- parole de l’EDUCIEL.

Ou, le gouvernement congolais négocie urgemment la sécurité dans les zones occupées par le M23 mais avec le risque d’enrôler les Rwandais transplantés pour la cause.