Les préoccupations de la Sœur Josée Ngalula soulevées par le Pape François
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Par K Kap
Sœur Josée Ngalula, première africaine à la commission théologique internationale depuis septembre 2021, n’a pas manqué d’influencer les actes posés par le Pape François lors de sa visite en RDC. C’est lui même le Souverain Pontife qui l’avait élevée à ses fonctions.
L’expression » Bintu Bantu » ou c’est l’être humain la richesse, a été débitée par le Saint Père. La traduction dans le contexte de la mission chrétienne est son domaine de prédilection, ayant même fait l’objet de sa thèse de doctorat défendue en 2000 en France, à l’Université catholique de Lyon.
Pour la sœur Josée Ngalula, les populations écoutent mieux Dieu dans leurs liens culturels. Bien qu’en tshiluba, l’expression est facilement comprise à travers tout le pays.
Adepte de la » violentologie » et dirigeant à l’UCC l’Observatoire sur les violences et intégrismes religieux en RDC , cette religieuse a été sûrement d’un apport dans la rencontre du Pape avec une délégation des victimes de violences à l’Est lors de la visite papale à Kinshasa. L’accompagnement des victimes d’abus étant un de ses domaines de prédilection.
Professeur dans plusieurs instituts théologiques à travers le continent africain, Soeur Josée Ngalula enseigne aussi à l’Université Catholique du Congo (UCC) et à l’Institut œcuménique Al Mowafap de Rabat, au Maroc. Cette membre de la Congrégation de Saint André où elle a fait ses premiers vœux en 1979 et ceux perpétuels en 1993, est native de Kinshasa.
Elle fait aussi la fierté du Lycée de Kimwenza où elle a fait les humanités avant les études de Philosophie au grand séminaire de Lubumbashi et le deuxième cycle de théologie à l’Université catholique de Lyon, suivie de la licence canonique en théologie.
Pour elle, tout ce qui est humain touche l’Eglise catholique.