La Coordonnatrice Nationale du Consortium des Réseaux des Femmes Congolaises (COREFEC) préconise la mise en place d’un plan national d’assainissement en tout urgence
Par GKM

Mme Patricia Maisha, Coordonnatrice Nationale du Consortium des Réseaux des Femmes Congolaises (COREFEC) se dit attristée par les dégâts matériels et humains causés par la pluie torrentielle qu’a connue la ville de Kinshasa dans la nuit du 12 au 13 décembre. Cette pluie diluvienne a fait au bas mot 120 de morts, mais ce chiffre peut être revu à la hausse au regard de constat fait sur terrain par les services appropriés du gouvernement congolais.

Pour cette actrice de la société civile, les responsabilités sont partagées.» Toutes ces causes se recoupent dans ce qui est arrivé à Kinshasa hier. C’est une catastrophe naturelle dont on aurait pu limiter les effets néfastes si l’Etat avait fait son boulot à travers le ministère de l’Aménagement du territoire par l’entretien des routes et caniveaux et si la population s’était comportée de façon plus responsable de ne pas utiliser le trottoir et les caniveaux comme dépotoirs.

Dans tous les cas, l’Etat aurait pu mettre en place des mesures préventives qui atténueraient les risques et les conséquences de cette catastrophe», a fait savoir Mme Patricia Maisha dans un message twitter. Pour la coordinatrice Nationale de COREFEC, les catastrophes causées par la pluie diluvienne qui s’est abattue sur Kinshasa dans la nuit du 12 au 13 décembre 2022 ont fait plus de 100 morts. C’est trop, des pertes des biens, conséquence d’une forte dégradation de l’environnement et tant d’autres conséquences sur la santé humaine, a-t-elle déploré.

Bien que le Gouvernement ait décrété un deuil national, Patricia Maisha pense qu’il est urgent que les mesures sévères soient prises pour sauver la ville de Kinshasa où il y a trop des constructions anarchiques. Maisha évoque aussi le cas de l’exode rural qui serait selon elle, un aspect non négligeable comme cause des inondations à Kinshasa.

D’où, un appel au gouvernement de la République à prendre des mesures afin de rétablir la sécurité dans les milieux ruraux, améliorer le social de la population.

A en croire Patricia Maisha, la vie en milieu urbain requiert un minimum d’éducation. «Nous interpellons encore le gouvernement congolais à mettre en place un plan national d’assainissement en tout urgence «, a-t-elle lancé.