Par Marcel Tshishiku

Le ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, Chérubin Okende, conserve son poste de membre du Gouvernement de la RDC aprèsle rejet, hier mercredi 19 octobre, de la motion de défiance initiée contre lui par les députés nationaux, lors d’une séance plénière de l’Assemblée nationale.

L’homme était devant cette Chambre législative pour répondre aux différents griefs formulés contre lui, notamment le dossier de la nouvelle compagnie aérienne dénommée «Air Congo», son «insensibilité» aux recommandations de l’Assemblée nationale, son «insubordination» et son «incapacité» à exécuter et faire appliquer les décisions nettes et précises prises dans les différents conseils des ministres ainsi que son «incompétence notoire» et son amateurisme dans le domaine des transports.

Les députés nationaux initiateurs de la motion avaient récolté 63 signatures pour sa déchéance. Selon le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la plénière examine une motion de défiance contre un membre du Gouvernement, lorsqu’elle atteint au moins 50 signatures et 251 voix favorables à la déchéance.

A son arrivée au Palais du peuple, Chérubin Okende a déclaré qu’il était disposé à répondre aux préoccupations des représentants légitimes du peuple et qu’il était serein,en dépit des conséquences qui pouvaient en découler « car, a-t-il poursuivi, il a le devoir de redevabilité vis-à-vis de la Chambre basse du Parlement ».

Concernant son attachement à Moïse Katumbi Chapwe, président national de son parti, Chérubin Okende a indiqué : «Cette question n’est pas à l’ordre du jour ma loyauté est confirmée vis-à-vis du Président de la République, Chef de l’État, en tant que membre du Gouvernement de la République».

Selon lui, cette question soulève une fausse polémique qui n’a même pas le droit d’être abordée car, dit-il, «Félix Tshisekedi lui-même, Président de la République, sait pourquoi il avait créé l’Union Sacrée de la Nation et Chérubin Okende était parmi les fervents acteurs de cette mise en place de l’Union Sacrée de la Nation».