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En prévision de la COP 27: une Envoyée spéciale de Sassou hier chez Sama

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En prévision de la COP 27: une Envoyée spéciale de Sassou hier chez Sama

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Par MKM

Ministre brazzaviloise de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo et Ministre de la Coordination Technique, Arlette Soudan-Nonault a remis hier mercredi 19 octobre au Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde un courrier du Président Denis Sassou adressé à son homologue Féli-Antoine Tshisekedi Tshilombo de la République démocratique du Congo.

Dans ce courrier, est abordée la question de la position commune des pays membres du Bassin du Congo lors de l’événement parallèle décidé par les 54 États africains, au travers de trois commissions dédiées aux questions du climat, en vue d’avoir un lieu de concertation, pour un nouveau narratif commun que les chefs d’État africains devront porter dans le cadre de leur plaidoyer à la Cop-27.

C’est elle la porteuse du courrier de Denis Sassou Nguesso qui est également président de la Commission climat du Bassin du Congo, l’une des institutions de l’Union africain, qui en a confirmé le contenu à sa sortie d’audience. Parlant du Bassin du Congo, elle a indiqué que cette zone géographique commune 10% de la biodiversité mondiale. Il est aussi le second poumon écologique après l’Amazonie.

Et d’autre détail comme «par son stock et sa séquestration de carbone, aujourd’hui c’est le premier en matière de stock carbone net de la planète. Parce que, lorsque vous additionnez nos forêts, 1,5 tonnes de stock de carbone. Vous prenez nos tourbières qui stockent également 31 milliards de stock de CO2.

Ce n’est pas moins de 3 à 4 années d’émission de gaz à effet de serre de la planète et de 15 à 20 ans de la planète. Et donc nous voulons dire aujourd’hui au reste du monde que nous ne quémandons pas. Nous disons simplement aux pays riches que nous voulons un partenariat, qui soit un partenariat qui prenne en compte également notre besoin tout comme le leur, d’aller vers une transition énergétique, d’aller vers simplement une transition écologique».

Elle reste d’avis qu’il faut donner aux populations qu’on appelle une économie circulaire. Ce, en demandant aux Etats riches de se mettre aux cotés des pays au potentiel énergétique en investissant dans des projets identifiés comme le fonds bleu ayant déjà un certain nombre des projets .

En clair, le nouveau narratif doit porter doit être celui, à l’en croire de convaincre les pays riches à mettre des moyens pour que la préservation des forêts du Bassin Congo obtienne des compensations conséquentes en vue d’assurer le mieux-être des populations riveraines.