Type de recherche

24 heures après la Tripartite de Luanda: sale temps pour le M 23 et son parrain Kagame

A la une La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

24 heures après la Tripartite de Luanda: sale temps pour le M 23 et son parrain Kagame

Partager


Par MKM

En dépit de la suspension de son compte Twitter, pour non respect des règles des réseaux sociaux, à en croire des témoignages, le Mouvement du 23 mars (M23) continue à faire passer ses messages. Alors qu’il est à la base d’une provocation contre les positions FARDC à Rwanguba, dans le territoire de Rutshuru, ce groupe terroriste dit avoir été attaqué à Kabindi, sans riposter.

Le Porte-parole du Mouvement ethnique, d’après le dernier qualificatif de Paul Kagame lors de l’une de ses sorties médiatiques avant Luanda, avait auparavant justifié cette provocation. Willy Ngoma donnait peu de chance au cessez-le-feu décidé en leur lieu et place. Que peut-il face à l’homme de Kigali, qui a le dernier mot.

L’acte qu’il a posé en Angola appelle de la part de la RDC une certaine prudence, son Premier ministre à l’avènement du Front Patriotique rwandais s’est prononcé dans ce sens. Bizimungu garde encore un mauvais souvenir du non respect de l’Accord ayant occasionné l’attentat de deux présidents africains en exercice.

Une Rwandaise de l’opposition s’est réjouie des retombées de la Tripartite, en ce qu’elles vont permettre le retour au bercail de ses compatriotes, au lieu de se faire tuer, d’après elle, inutilement. La masse silencieuse du pays aux mille collines ne manque pas d’emprunter la même voie, elle qui tient au bon voisinage entre la RDC et le Rwanda. Pour le moment, c’est le profil bas face à un régime stalinien.

Kagame doit passer un mauvais temps avec la démission de Boris Johnson. Le désormais Premier ministre britannique a séjourné dernièrement à Kigali pour un Sommet de Commonwealth, en depuis des réprobations de certains pays membres, jugeant le Rwanda irrespectueux des valeurs cardinales de cette organisation internationale.

Après la suspension d’un vol charter transportant des réfugiés pour le Rwanda, Boris Johnson qui s’était arrangé pour cette offre dans le but de jouer en faveur de l’image de Paul Kagame, n’a pas pu tirer toutes les conséquences à temps. L’un des ministres ayant fait achever la majorité lui a rappelé le manque d’honnêteté, d’intégrité et le respect mutuel qui l’ont toujours caractérisé.