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Magistrature : une thérapie de choc annoncée

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Magistrature : une thérapie de choc annoncée

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Par MKM

L’Assemblée générale du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) s’est ouverte hier mardi 5 juillet à la Cour de Cassation. Le Président de la Cour constitutionnelle, qui est aussi Président en exercice du CSM a annoncé l’indispensable nécessité, au cours de ces assises, « d’un diagnostic sincère sur l’état de la justice congolaise avant de formuler une thérapie de choc susceptible d’aider , à titre curatif , une justice jugée jusque-là inefficace et incapable de répondre aux attentes de nos concitoyens, de sorte que nos résolutions, si elles étaient traduites en actes , devraient à coup sûr, concourir à l’amélioration de notre système judiciaire».

Dieudonné Kamuleta Badibanga a voulu se conformer aux assignations données par le Président de la République au CSM. Celles de veiller à ce que la justice soit administrée par des personnes intègres, de haute valeur morale et irréprochable, disposées à lutter contre la corruption qui ternit l’image d’un véritable État de Droit. Cette démarche préconise la redynamisation de l’appareil judiciaire et les autres structures ad-hoc, à commencer par le pouvoir du Ministère public à mettre l’action publique en mouvement dans le but de la bonne gouvernance.

Des résolutions importantes sont attendues à l’issue des travaux. Ce, avant l’analyse des points relatifs à la présentation sans débat du rapport annuel du CSM et celle du Rapport d’activités et de différents besoins des juridictions et offices de Parquets civils et militaires.

Il en sera aussi à l’ordre du jour des questions ayant trait à la carrière, à la discipline, au budget et au barème salarial. Tout comme, les problèmes de nouvelles juridictions de l’ordre administratif et de l’ordre social, sans oublier les questions relatives au social des magistrats dont le rapport sur la mise en place d’une mutuelle de santé.

Les propositions de nomination, promotion, révocation et le cas échéant de réhabilitation des magistrats seront transmises au Président de la République pour des décisions relevant de sa compétence. Ce sont là les grandes lignes du discours inaugural prononcé par le Président de la Cour constitutionnelle, en sa qualité de Président du CSM.

La cérémonie a été présidée par le Premier ministre, en présence des membres du bureau du CSM, des officiers supérieurs de la PNC et des FARDC, du Premier vice-président de l’Assemblée nationale et de plusieurs autres personnalités du pays.