Après ces travaux de quatre jours, et devant la ministre Prés le Président, le représentant du Système des Nations Unies a sollicité de la représentante du Chef congolais, Président en exercice de la CEEAC, la suppression des barrières à la communication et aux télécommunications entre les Etats-membres, ainsi que la facilitation de la libre circulation et des échanges dans la sous-région qui devraient être une priorité!
Par LKT

La République Démocratique du Congo s’engage, en sa qualité de la Présidente en exercice de la CEEAC (Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale), à capitaliser les acquis du Forum de Kinshasa sur la prévention et la lutte contre les discours de haine, a déclaré, 24 juin dernier, la ministre Prés le Président de la République, Nana Manwanina, dans son mot de clôture au Pullman Grand Hôtel Kinshasa.

La professeure Manwanina a surtout sollicité aux pays membres de cette organisation sous régionale de considérer les stratégies et les recommandations produites, pendant ces travaux de quatre jours, soit du 21 au 24 juin, comme un outil communautaire de prévention et de lutte contre les discours de haine.

Pour sa part, le représentant du Système des Nations-Unies, le directeur du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme, Aziz Abdoul Thioye, a remercié les autorités rd congolaises et les professeurs ayant contribué à la réalisation de cette grande rencontre sous régionale.

Des travaux qui, selon Aziz Abdoul Thioye, ont accouché d’un « document de stratégie régionale et le plan d’action ». L’homme a, en outre, réitéré la disponibilité des Nations Unies à accompagner la mise en œuvre de cette initiative, qu’il a qualifiée d’importante, pour le vivre ensemble dans les pays de l’Afrique centrale.

« Je me fais ici le porte-parole des organisateurs et des participants: Madame la représentante du Président en exercice de la CEEAC, la suppression des barrières à la communication et aux télécommunications entre les Etats-membres, ainsi que la facilitation de la libre circulation et des échanges dans la sous-région devraient être une priorité. Car la diversité culturelle, l’inclusion et le dialogue sont des remparts contre la propagation de la haine », a-t-il expliqué.

Soulignons qu’il s’agissait du « Forum de Kinshasa sur l’élaboration et l’adoption d’un projet de stratégies et du plan d’action pour la prévention et la lutte contre les discours de haine dans les supports de communication écrite, audiovisuelle et numérique ».

Ce qui justifie la « Déclaration de Kinshasa » faite par les responsables des organes de régulation des médias des pays membres de l’Afrique.

Les participants, à ces travaux, n’ont pas manqué de faire aussi leur déclaration. Mais avant, ils ont relevé la qualité et recommandations réalisées pendant le forum. Ils se sont engagés à accompagner la mise en œuvre, notamment des recommandations du Forum de Kinshasa.