Pénurie de carburant : des Kinois pris en otage
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Par YHR
La pénurie de carburant dans les stations-services dans la ville de Kinshasa handicape les usagers des transports en commun depuis près d’une semaine. Les Kinois ont pu le constater notamment hier lundi 4 avril. Nombreux n’ont pas pu se rendre à leurs lieux de travail, faute de véhicules pour les y conduire.
D’autre parmi eux, ont déploré que les taximen ou les motocyclistes aient profité de la situation pour augmenter le prix de la course alors .Des usagers ont attendus plusieurs heures un véhicule pour se rendre à leurs occupations respectives. Plusieurs, fatigués d’attendre, ont préféré rentrer chez eux.
De longues files devant les stations-services
Les usagers ont pu constater les longues files devant les différentes stations-services de la capitale. Des gens voulant acheter du carburant se sont vus répondre qu’ils ne pouvaient en avoir que cinq litres par personnes.
Certains attribuent cette situation est due à guerre russo-ukrainienne, la Russie est le deuxième plus gros exportateur du pétrole du monde, juste après l’Arabie Saoudite.
Mais pour le ministère des Hydrocarbures, Didier Budimbu Ntubuanga, il n’y a pas de pénurie de carburant. L’homme a expliqué que ministère informe que la question a déjà fait l’objet d’un échange avec les opérateurs économiques, le jeudi 31 mars dernier.
Entretien ministre des Hydrocarbures-opérateurs pétroliers
« Pas de hausse de prix ni pénurie du carburant ce lundi 4 avril sur toute l’étendue de la République. Le ministre des Hydrocarbures s’est entretenu avec les opérateurs pétroliers jeudi 1er avril pour débattre de la question de l’approvisionnement des produits pétroliers.
A l’issue de ces pourparlers, il a tenu à rassurer la population que la situation est maitrisée en dépit de l’incidence liée à la guerre de Russie-Ukraine avec des conséquences économiques provoquant la rareté de divers produits de consommation.
La rumeur faisant état d’une pénurie et d’une hausse de prix ce lundi 4 avril a été balayée d’un revers de la main par les pétroliers. En effet, il n’en est rien, son prix à la pompe est maintenu au même tarif et la pénurie n’est pas à l’ordre du jour », ont écrit, sur twitter, les services de communication du ministère des Hydrocarbures.