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Paroisse Saint Ngonzade Kingabwa/Limete: les femmes entrepreneures encouragées à opérer dans le secteur formel

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Paroisse Saint Ngonzade Kingabwa/Limete: les femmes entrepreneures encouragées à opérer dans le secteur formel

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Par Marcel Tshishiku

Réunies dans la salle de la paroisse catholique Saint Ngonza de Kingambwa, dans la commune de Limete, des femmes entrepreneures ont été encouragées à cesser d’opérer dans le secteur informel pour se conformer aux lois et règlements dûment établis par le législateur congolais.

Cet appel a été lancé par la Fédération des paysans producteurs agricoles de Kinshasa (FPAKIN) regroupant 11 filières spécialisées, chacune, dans les différentes cultures, lors d’une matinée inscrite dans le cadre de la campagne de sensibilisation aux lois favorables à l’entrepreneuriat féminin initié par ONU Femmes, en collaboration avec l’Unité de coordination du Projet d’appui au développement des micro,
petites et moyennes entreprises (PADMPME), à l’occasion des activités commémoratives de la Journée internationale de la promotion des droits de la femme.

Dans son mot de circonstance, Rosalie Biuma, présidente de la FEPAKIN, a expliqué à ses pairs le bien fondé de la campagne. Elle les a exhortées à se faire enregistrer au Guichet unique pour la création des entreprises (GUCE).
« Nous avons réuni une centaine de mamans à l’occasion de la Journée internationale de la femme et avec le message d’ONU Femmes qui est notre partenaire.

On a eu à peu près 5 messages. Notre message est de quitter l’informel vers le formel. Concrètement, nous avons sensibilisé les mamans qui sont dans les activités économiques, mais qui n’ont pas de documents et ne savent pas comment évoluer.

Nous sommes en train de chercher comment elles peuvent avoir ces documents juridiques pour aller plus loin. Dans la même salle, nous avons constaté qu’il y a des mamans qui font le commerce entre Brazzaville et Kinshasa, mais qui n’ont pas de papiers.

Il faudra maintenant les aider à obtenir des documents officiels pour les épargner de tracasseries. Nous avons montré les inconvénients d’opérer dans l’informel. Quand vous travaillez dans l’informel, vous ne pouvez pas évoluer. Vous ne pouvez pas non plus augmenter votre capital.

Mais, si vous êtes dans le formel, vous pouvez avoir même des crédits, des autorisations ou papiers d’importation ou d’exportation des produits. Il faudra continuer de renforcer les capacités des mamans en gestion financière et leur montrer comment elles peuvent surmonter les difficultés.

Sinon, elles vont patauger. Il faut leur apprendre à minimiser les dépenses et maximiser les recettes pour avancer. Nous avons parlé avec Mme Solange (déléguée d’ONU Femmes). Il y a des formations de renforcement des capacités. Pour les femmes qui ont déjà commencé des activités économiques, il faut renforcer leurs capacités financières », a déclaré Rosalie Biuma.

Elle a souhaité une bonne fête de la Journée de la femme à toutes les femmes et remercié ONU Femmes de leur avoir donné l’opportunité de rencontrer toutes ces mamans et les faire sortir de l’ignorance de tous les documents juridiques lois du pays.

Ont pris part à cette matinée, les mamans légionnaires, commerçantes des paroisses catholiques comme Saint Ngonza, Saint Kizito, celles de Cité Béthel de Debonhomme/Matete et Sainte Marthe de Kingasani. La matinée a été également marquée par une saynète du groupe théâtrale « Sans souci d’Afrique » qui a mis en exergue les violences basées sur le genre, dont les femmes sont victimes au sein de leurs ménages et dans les lieux professionnels.

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