Justice militaire: la VSV salue la réouverture des débats dans le procès Chebeya et Bazana
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Par GKM
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) , une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l’homme, salue la décision prise par la Haute Cour Militaire dans son l’arrêt Avant dire Droit décidant la réouverture des débats dès ce mercredi 30 mars 2022 dans le cadre du procès en appel sur l’assassinat des défenseurs des droits humains Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi .
Ce, en vue de compléter l’instruction en rapport avec l’infraction de désertion mise à charge du prévenu Major Paul Mwilambwe. La VSV et les autres parties civiles pensent que l’audition des personnes citées par le Major Mwilambwe dans ses différentes dépositions lors des audiences passées éclairera davantage la Haute Cour Militaire sur les responsabilités des unes et des autres en ce qui concerne leur implication dans l’assassinat de deux défenseurs des droits humains.
Entre autres personnes citées, il y a le Général John Numbi Banza Tambo, le Général Ponde, Auditeur Général des FARDC au moment des faits, l’ancien Président de la République Joseph Kabila, l’actuel Bourgmestre de Limete, Me Douglas Nkulu, Kabeya, Directeur de cabinet du Général John Numbi, Consul Numbi de l’ANR,…afin de les confronter aux différentes dépositions du major Paul Mwilambwe.
La VSV en appelle à la mobilisation de tous les défenseurs des droits humains pour continuer à exiger la justice pour Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi. L’organisation fondée par feu Floribert Chebeya et ses amis réitère sa demande aux autorités congolaises de tout mettre en œuvre pour la localisation et l’arrestation du Général John Numbi Banza Tambo pour qu’il réponde de ses actes criminels conformément à la loi.
Depuis le double assassinat de Floribert Chebeya et Bazana, la communauté des défenseurs des droits de l’homme à travers le monde exige toujours la lumière sur les circonstances réelles de la mort de ces défenseurs des droits de l’homme.