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5 ans après le massacre de Nganza: débat à Genève sur la situation des droits de l’homme en RDC

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5 ans après le massacre de Nganza: débat à Genève sur la situation des droits de l’homme en RDC

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Présent, le bâtonnier Dominique Kambala parlera des victimes des tueries commises au Kasaï Central
Par GKM

Une source digne de foi jointe par notre Rédaction confirme le début, ce mardi 29 mars 2022 à Genève, en Suisse, du dialogue interactif sur la situation des droits de l’homme en République Démocratique du Congo.

Des assises qui se dérouleront en présence du Bâtonnier Dominique Kambala,Directeur général de la Société congolaise pour l’état de droit (SCED), organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l’homme et de lutte contre l’impunité basée à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central.

Le Bâtonnier Kambala prendra la parole au cours de ce dialogue interactif pour plaider pour le rétablissement de la dignité et la reconstruction de l’humanité des victimes du massacre perpétré au Kasaï Central, il y a cinq ans. L’intervention du Bâtonnier Dominique Kambala, avocat des victimes de ce s massacres du Kasaï se fait 5 ans après les tueries commises du 28 au 30 mars 2017 à du de Nganza , une des communes de la ville de Kananga.

Pour rappel, les tentatives de désarmement des miliciens Kamuena Nsapu avaient été mises en œuvre. Mais celles-ci avaient échoué. Et suite à cela, des affrontements avaient opposé, dans la ville, les miliciens Kamuena Nsapu aux forces de défense et de sécurité. Ces dernières avaient alors lancé, le 28 mars 2017, une opération  » porte à porte » à Nganza pendant plusieurs jours, faisantt plusieurs victimes.

D’après SCED, au cours de ces accrochages, les forces de défense et de sécurité entraient dans les maisons des habitants de la commune de Nganza, tirant indistinctement sur des hommes, femmes et enfants, en raison de leur sympathie supposée avec le mouvement Kamuena Nsapu.

Selon l’organisation, plusieurs femmes ont été même transformées en un espace collectif de viol, tandis que les biens de paisibles citoyens ont été systématiquement pillés. Par devoir de mémoire, pour qu’on s’en souvienne et que l’on ne revive plus jamais cela au Kasaï, la SCED organise la deuxième semaine des victimes de la région du Kasaï les 9 et 10 avril 2022.

Lors de la session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies tenue à Genève, la France s’était associée à la déclaration de l’UE et de la Haute Commissaire ainsi que de l’Equipe d’experts internationaux pour leurs présentations du rapport sur la situation des droits de l’homme en RDC.

La France avait alors salué la bonne coopération des autorités de la République démocratique du Congo avec les Nations Unies et les a encouragées à mettre en œuvre les recommandations des experts concernant la situation dans la région du Kasaï.
Paris exhorte aussi les autorités congolaises à accentuer leur appui aux efforts de vérité, de réconciliation et de justice transitionnelle sur l’ensemble du territoire.

La France a encouragé également les autorités à poursuivre leurs efforts pour renforcer l’Etat de droit, promouvoir le respect des libertés fondamentales, dont la liberté d’expression et de la presse, et garantir la protection des défenseurs des droits humains.
Le pays d’Emmanuel Macron avait aussi condamné fermement les violations des droits de l’Homme, y compris les violences sexuelles, commises tant par des groupes armés que par les forces de défense et de sécurité.

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