Barrières illégales sur les routes en RDC: le processus de démantèlement lancé
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Par Marcel Tshishiku
Sur instruction du Gouvernement de la RD Congo, le vice-Premier ministre, ministre en charge de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et Affaires coutumières, Daniel Aselo Okito Wa Nkoy, a amorcé le processus de démantèlement des barrières illégales placées sur les voies routières du pays.
Dans cette optique, le chef de la territoriale du Congo cher à Patrice-Emery Lumumba a pris la route n°1, axe Kinshasa-Tshikapa, au courant de la semaine en vue de mettre hors d’état de nuire les services qui se rendent coupables de ces pratiques odieuses signalées sur le réseau routier du pays.
Selon une source digne de foi, l’objectif de ce voyage est de recenser les services opérant sur ces voies routières et démanteler ceux qui n’ont aucun rapport avec le trafic terrestre. Effectivement, entre Kinshasa et Kenge, chef-lieu de la province du Kwango, une dizaine de barrières est dénombrée.
Ces barrières se suivent à des différents kilomètres de distance et sont faites, soit des bidons vides, soit des pneus ou encore des morceaux de troncs d’arbres pour obliger les usagers de routes de payer, chacun, une taxe improvisée.
La source précise que plusieurs services se partagent les bureaux de la Police de Circulation Routière (PCR). A l’annonce de l’arrivée du vice-Premier ministre, les barrières ont disparu. Les objets servant de barricades étaient jetés dans la brousse ou derrière des maisons, pour être récupérés au moment opportun.
« Sans tarder, nous avons commencé à répertorier les services qui sont sur place. Des propositions seront faites au niveau du Gouvernement et des mesures sévères seront prises ; car, il faut définitivement mettre fin à ces tracasseries et taxes illégales qui font souffrir les opérateurs économiques qui ramènent des vivres à Kinshasa avec, comme conséquence, la flambée des prix des produits de première nécessité », affirme la source.
Après une journée de route, le vice-Premier ministre Aselo et sa suite sont arrivés aux environs de 18 heures dans la province du Kwango. Ils ont été accueillis par le gouverneur Jean-Marie Peti Peti. C’était en présence des membres du Comité provincial de sécurité, des chefs coutumiers, des notables locaux ainsi que des cadres et militants de son parti « Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) et ceux de l’Union sacrée de la Nation, plateforme politique chère au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat.