Pour avoir la même compréhension du fonctionnement de cette structure de l’Etat: des membres du FOMIN dans un atelier de renforcement des capacités à Kinshasa
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Par GKM
Le Secrétariat technique de l’ITIE (Initiative pour la transparence de l’industrie extractive)/RDC, en partenariat avec le consortium «Makuta Ya Maendeleo» et Afrewatch, a organisé un atelier d’échanges à Kinshasa des parties prenantes au Fonds minier pour les générations futures (FOMIN) pour avoir le même entendement par rapport à son fonctionnement.
Créé en 2002, le FOMIN a pour mission principale de constituer des richesses matérielles et/ou financières en nature ou en numéraire, pour garantir l’après mine, en faveur des générations futures. «Nous nous sommes réunis pour que nous ayons le même entendement du problème, mais surtout c’est une opportunité pour faire un plaidoyer pour revoir le décret qui comporte beaucoup de défaillances», a déclaré Léon Mubikayi, Président du conseil d’administration (PCA) du FOMIN.
Il a ajouté que pour que ce Fonds puisse profiter aux générations futures, il doit être bien négocié, et qu’il y ait des modifications permettant de bien gérer ce fonds. Pour sa part, Jean-Jacques Kayembe, Coordonnateur national de l’ITIE-RDC a révélé que: «suite à la publication du Rapport Assoupli 2018, 2019 et premier semestre 2020 et d’une étude thématique portant sur la redevance minière, il a fallu mettre en place un débat public avec un accent particulier sur le Fonds minier pour les générations futures».
Comme le PCA du FOMIN, le Coordonnateur national de l’ITIE-RDC est également d’avis que toutes les parties qui ont participé à ses assises disposent désormais la même compréhension sur ce fonds, notamment au niveau de sa gestion et comment il va bénéficier aux générations futures.
Au terme de l’atelier, des recommandations sur l’amélioration de la gestion du FOMIN en RDC ont été formulées. Pour rappel, le consortium «Makuta ya Maendeleo» réunit des organisations américaines et congolaises qui entendent mettre en place des stratégies afin que les redevances que paient les entreprises minières puissent contribuer effectivement au développement des provinces où elles exercent leurs activités.
L’AFREWATCH, quand elle, milite pour une exploitation juste et équitable des ressources naturelles en Afrique, en rendant responsables les Etats et les entreprises.