Par Tantia Sakata

La 66ème session de la Commission de la condition de la femme des Nations-Unies (CSW66) se tient du 14 au 25 mars en son siège à New York, sous le thème : « Parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et les filles dans le contexte des politiques et programmes relatifs aux changements climatiques, à l’environnement et à la réduction des risques de catastrophe ».

Ce plus grand rassemblement annuel des Nations-Unies évalue les progrès réalisés et les écarts à combler dans la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing de 1995 et la 23ème session extraordinaire de l’Assemblée générale qui s’est tenue en 2000 (Beijing+5), y compris les nouveaux enjeux qui touchent l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

Lors decette 66ème session, les Etats membres vont convenir des mesures à adopter en vue d’accélérer les progrès et promouvoir la pleine jouissance par les femmes de leurs droits politiques, économiques et sociaux. Les conclusions tout comme les recommandations qui sortiront de chaque session seront transmises au Conseil économique et social des Nations-Unies (ECOSOC), dans le but de faire le suivi.

Ces nouvelles recommandations ont pour objectif de favoriser l’accélération de la mise en œuvre du Programme d’action. Suite à la pandémie de Covid-19, la CSW66 va se dérouler dans un format hybride. Les autres événements parallèles seront virtuels. Se référant au thème de cette grande session, l’ONU Femmes reconnaît que concernant les effets des changements climatiques, les femmes sont, de plus en plus, vulnérables que les hommes étant donné qu’elles constituent la majorité des personnes pauvres dans le monde et sont plus dépendantes des ressources naturelles, soit celles que les changements climatiques menacent le plus.

Malgré les preuves croissantes, l’ONU Femmes, note cependant qu’on hésite encore à établir les liens vitaux entre le genre, l’équité sociale et les changements climatiques. « Le changements climatiques entraînent également une vulnérabilité accrue à la violence basée sur le genre.

Partout dans le monde, les femmes assument une responsabilité disproportionnée dans l’approvisionnement en nourriture, en eau et en carburant, des tâches que les changements climatiques rendent plus longues et plus difficiles », a informé la source. Pour rappel, la CSW est le principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. Elle est une commission fonctionnelle de l’ECOSOC.