Célébration de la JIF 2022 en RDC: une grande priorité accordée à la résilience climatique des femmes
Partager
Une cérémonie présidée par la ministre d’Etat en charge la Justice et Garde des Sceaux, Rosé Mutombo, au nom du Gouvernement congolais!
Par LKT
La ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, a présidé, au nom du Gouvernement congolais les activités de la « Journée internationale des droits de la femme » célébrée, hier 8 mars 2022, lors d’un culte en la Cathédrale Notre-Dame du Congo, à Kinshasa.
Une journée dédiée à la femme qui donne l’occasion de faire le bilan de sa situation, de fêter ses victoires et les acquis en sa faveur. « Une situation qui demeure et nécessite l’implication de tous, particulièrement celle de la femme en tant qu’actrice de premier rang aux côtés de l’homme pour le développement du pays », a dit la ministre d’Etat Rose Mutombo.
Elle a, en outre, rappelé chaque année, les Nations-Unies définissent un thème de travail qui motive la célébration de la JIF. Pour 2022, la ministre d’Etat a relevé le thème: « l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ».
Ce thème, a-t-elle soutenu, démontre à suffisance qu’au-delà du rôle majeur que joue la femme au foyer, dans l’agriculture ou encore dans le secteur des services, la communauté internationale lui reconnaît encore des capacités d’adaptation et de résilience dans les secteurs qui concernent le changement climatique et la protection de l’environnement.
Selon toujours cette membre du Gouvernement congolais, c’est dans la même logique que sa collègue en charge du Genre, Famille et Enfant a ressorti le thème national: « Promouvoir l’autonomisation des femmes et des filles dans le contexte de la lutte contre le changement climatique et réduction des risques des catastrophes ».
Engagé aux côtés de ses partenaires pour atténuer les effets du changement climatique, le ministère du Genre, Famille et Enfant accordé « une grande priorité à la résilience climatique des femmes ».
La ministre d’Etat a encore relevé: « comme d’aucuns le savent, dans notre société, particulièrement en milieu rural, certaines tâches domestiques et pas les moindres sont réservées aux femmes, notamment l’approvisionnement du foyer en eau et en bois de chauffe, la gestion d la production agricole familiale, la gestion des déchets domestiques ».
Et de marteler, « dans un tel contexte, elles subissent de plein fouet les conséquences du changement climatique. A titre d’exemple: la raréfaction des points d’accès à l’eau oblique, les femmes à parcourir des distances toujours plus longues pour trouver cette ressource nécessaire à la vie de toute la famille, lorsque l’agriculture familiale enregistré des baisses de rendement en raison d’événements climatiques tels que la sécheresse et les inondations, les femmes sont les premières à en payer les conséquences au quotidien.
La ministre d’Etat de la Justice a conclu qu' »il en résulte que ce sont les femmes qui subissent le plus des méfaits du changement climatique et qu’il faille les appuyer substantiellement afin de les rendre autonomes notamment en multipliant les systèmes de forage dans les milieux ruraux, en disponibilisant les foyers améliorés, en étendant l’utilisation du biogaz et en soutenant l’entrepreneuriat des femmes ».
Il faut soulignons que d’entrée de jeu, la ministre d’Etat a profité de l’occasion pour féliciter le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, « champion de la masculinité positive », pour de son engagement dans la promotion des droits des femmes en RD Congo. Elle n’a pas manqué de remercier le Premier ministre, Jean Michel Sama Lukonde, pour la mise en œuvre de la vision du Chef de l’Etat en ce qui concerne la participation des femmes dans les instances de décision.