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5 ans après la situation d’insécurité liée aux miliciens Kamuina Nsapu: la JIF 2022 intervient dans un contexte post-conflit au Kasaï

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5 ans après la situation d’insécurité liée aux miliciens Kamuina Nsapu: la JIF 2022 intervient dans un contexte post-conflit au Kasaï

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La SCED alerte le Président de la République sur la situation des victimes des violences dans le Grand-Kasaï, surtout face l’abstention qualifiée de « coupable de l’Etat! »
Par GKM

L’humanité toute entière a célébré hier 8 mars 2022, la Journée internationale dédiée aux droits de la femme. Dans la région du Kasaï, cette commémoration intervient dans un contexte post-conflit, soit 5 ans après les affrontements entre les forces de défense et de sécurité et les éléments de la milice Kamuina Nsapu. Des affrontements qui ont provoqué de graves violations des droits de l’homme qualifiées des « crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité » par certaines organisations spécialisées.

Après ces cinq ans, la Société congolaise pour l’Etat de droit (SCED), note avec amertume que les « femmes victimes de violences sexuelles pendant la période du conflit n’ont toujours pas obtenu réparation ». « L’Etat congolais, qui avait failli devant sa responsabilité d’assurer la sécurité et la protection notamment aux femmes, n’a toujours pas reconnu de ces victimes des violations pendant cette période d’affrontements au Kasaï », fustige le bâtonnier Dominique Kambala, Directeur général de la SCED.

« Ces femmes sont victimes dans plusieurs aspects. Nombre d’entre elles sont malades jusqu’aujourd’hui, rejetées discriminées, abandonnées par leurs maris, détruites dans leur humanité et leur dignité. Elles transmettent au quotidien leur traumatisme biologique aux enfants », a aussi déploré le numéro un de la SCED.

Cette organisation s’est saisie de cette opportunité pour exprimer toute sa compassion envers les femmes victimes d’atrocités dans l’espace Grand Kasaï. Elle exhorte le Chef de l’Etat a accordé une attention particulière sur la situation de ces femmes rongées dans leur honneur à cause de l’abstention coupable de l’Etat.

Aussi, la SCED suggère-t-elle au Président de la République de puiser dans ses prédispositions de Garant de la promotion des droits humains en RDC, en vue de présenter ne fus que les « excuses publiques » du Gouvernement congolais à toutes les femmes victimes de violences sexuelles en période de conflit.

Il sied de souligner que la SCED est une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l’homme et de lutte contre l’impunité.

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