Maluku: six victimes de l’incendie des baleinières enterrées au cimetière de Fulafula Mokako
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Par Thony Kambila
Six victimes de l’incendie des deux baleinières survenue l’après-midi du dimanche dernier dans un port privé dénommé «Ngafura» ont été enterrées au cimetière Fulafula Mokako, situé dans la commune de Maluku à Kinshasa. C’était en présence de leurs familles biologiques et des habitants de cette commune.
La cérémonie d’enterrement a été présidée par le bourgmestre de cette municipalité, Jacques Epiana qui, dans son adresse, a indiqué que cette inhumation concerne les dépouilles des victimes découvertes jusqu’ici sur le fleuve Congo.
Renforcer la sécurité
Estimant que cet accident aurait occasionné plusieurs morts, dans la mesure où ces deux baleinières transportaient des fûts d’essence et plusieurs passagers à bord, l’autorité municipale a assuré à la population que ses services ont entamé des recherches pour retrouver d’autres corps.
Le bourgmestre Epiana a en déploré que ces genres d’incendie soient récurrents et causes toujours les désastres le long du fleuve Congo, sollicitant ainsi l’appuie du gouvernement pour renforcer la sécurité dans les ports et la réglementation des embarcations dans les bateaux, au niveau surtout des ports privés.
« La plupart des armateurs embarquent une grande quantité des marchandises et 100 à 300 passagers, alors que la limite leur reconnue est de 10 personnes par convoie », a-t-il expliqué, en exhortant ainsi les différents voyageurs à la prudence avant l’embarquement.
Chavirement d’une autre baleinière
Le bourgmestre de Maluku a, à cette même occasion, annoncer qu’ un autre accident s’était produit la journée de mercredi au village de Mambutuka, où une baleinière avait chaviré, causant un mort et plusieurs disparus par noyade, selon le bilan provisoire lui parvenu. Le ministre provincial en charge de l’Intérieur vient de convoquer une réunion avec tous les chefs de ports le long du fleuve Congo pour palier au problème de surcharge dans les ports publics comme privés.
Le premier groupe des victimes de cet accident se trouve actuellement admis aux soins à l’hôpital du Cinquantenaire, aux frais du gouvernement. Selon certaines sources, tout est parti d’un coup de fil du gérant du bateau, voulant décrocher le téléphone, les ondes téléphoniques sont entrées en contact avec les produits inflammables et ont déclenché le feu.