Par MKM

Datée du 5 février dernier, la lettre du Président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé), adressée à l’Union Africaine (UA) , à travers sa commission sous la direction du Diplomate tchadien Moussa Faki Mahamat, est déjà parvenue au Président de la RDC , en sa qualité de Rapporteur dans le bureau de son successeur, Macky Sall.

La réponse à cette correspondance en provenance de Kinshasa est facilement devinable. Du fait d’avoir abordé des matières non concernées par les prérogatives de l’UA, généralement hostile à l’immixtion dans les affaires intérieures d’un pays membre.
Martin Fayulu Madidi dit solliciter auprès de l’UA « de s’investir pour mettre en place un cadre de discussions entre les parties prenantes, afin d’apporter des réformes électorales consensuelles et créer un environnement véritablement propice à la tenue des élections libres, justes, impartiales et apaisées « .

 » Mafa « , la contrition de l’anthroponyme du candidat malheureux à la Présidentielle de 2018, réitère son engagement en faveur du consensus et de la démocratie , avant d’accuser Fatshi d’avoir  » instauré un système dictatorial en violation de la constitution, l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire et la tentative de créer un parti unique ».

L’homme de l’Ecidé, qui n’a pas parlé au nom de LAMUKA à la surprise de plusieurs personnes, n’est pas non plus tendre à l’endroit de la CENI et de la Cour constitutionnelle. N’ayant convaincu personne au moment où la Centrale électorale a déjà annoncé sa feuille de route pour la réussite du processus électoral, Fayulu revient sur ses dénonciations à l’UA comme en 2019, aux lendemains des élections de décembre 2018.

Débouté à la Cour constitutionnelle faute de preuves matérielles, il s’était tourné vers l’instance continentale sans obtenir gain de cause.