L’ONU palpe le projet PIREDD+Oriental à Kisangani
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Par Marcel Tshishiku
Le coordonnateur Résident du Système des Nations Unies et Représentant adjoint du Secrétaire général de l’Onu en RDC a effectué une mission de travail a Kisangani, dans la province de la Tshopo. David Mc Lachlan-Karr a fait le point sur la mise en œuvre globale du Programme intégré pour la réduction des effets de serre et la dégradation (PIREDD+Oriental), avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Bénéficiant de l’apport des autres partenaires, ce projet a démarré en 2018. La superficie visée est de 500 ha pour le palmier et 1250 ha pour me cacaoyer. Le nombre de pépinières aujourd’hui s’élève à 157 dont 17 de caféier, 72 de cacaoyer et 68 de palmier à huile dans l’ensemble des 12 secteurs. Le nombre de pépinières correspond au nombre d’associations.
En outre, le PNUD révèle qu’à Mbandaka, dans la province de l’Equateur, le Réseau pour la Réforme du Secteur de Sécurité et de Justice est en campagne contre la circulation des armes à feu de fabrication locale, particulièrement le Yakoma. Selon ce Réseau, beaucoup d’habitants se procurent ces armes pour faire face à l’insécurité due au banditisme, vulgairement appelé phénomène » kuluna » tel que commenté par Gérard Lilengi, coordonnateur provincial de ce réseau pour le Grand Equateur.
Dans la plaine de la Ruzizi, en territoire d’Uvira, une formation de deux jours organisée grâce à l’appui du PNUD pour 50 acteurs locaux de la cité de Sange sur les risques et menaces des catastrophes a été clôturée. L’objectif de cette formation était de prévenir ou de gérer les risques de catastrophes dans la zone. D’après le coordonnateur de la protection civile au Sud Kivu, Adolphe Bandeke, cette région connait de manière récurrente une perturbation climatique caractérisée par de grosses pluies et incendies entrainant beaucoup de dégâts.
Stratégie du RENAFEM
Les Femmes congolaises travaillant dans le secteur des mines artisanales plaident pour la protection de leurs droits.
Regroupées au sein du Réseau national des femmes dans les mines, RENAFEM, ces femmes ont annoncé un plan d’activités coulées sous forme de stratégies à mener d’ici à 2030.
Elles ont présenté ce plan au cours d’une cérémonie mercredi dernier à Kinshasa.
Enfin, à New York, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a présenté vendredi à l’Assemblée générale ses priorités pour l’année 2022, appelant tous les pays à se mobiliser pour affronter cinq défis urgents : la pandémie de Covid-19, la réforme de la finance mondiale, l’urgence climatique, l’anarchie dans le cyberespace, et les conflits.
» Ce n’est pas le moment de simplement énumérer et déplorer les défis. Il est maintenant temps d’agir. Tous ces défis sont, au fond, des échecs de la gouvernance mondiale « , a déclaré le chef de l’Organisation des Nations Unies.