La liberté d’expression: des avancées significatives enregistrées en RDC
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Par GKM
L’alternance démocratique intervenue au sommet de l’État à l’issue des élections du 30 décembre 2018 a fait oublier aux Congolais les 32 ans de la dictature mobutienne et les 18 ans de terreur du régime Kabila. En effet, depuis l’avènement de Félix Tshisekedi Tshilombo au pouvoir, un changement significatif s’observe sur le plan de la liberté d’expression, même si certains Congolais vo,nt jusqu’à abuser de cette ouverture.
« La liberté d’expression était inimaginable sous Kabila » , note le cinéaste belge Thierry Michel que le régime Kabila avait déclaré « persona non grata » et qui était interdit de fouler le sol congolais suite à son film documentaire » Chebeya, un crime d’État »
» En allant à Kinshasa, je pensais qu’il serait difficile de pouvoir présenter ce film au public congolais.
Je fus cependant très surpris de recevoir les félicitations du ministre de l’information et des deux présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, et un accueil massif et chaleureux des congolais », témoigne Thierry Michel.
Lutte contre l’impunité, des avancées significatives
Trois ans après son élection au suffrage universel, Félix Tshisekedi continue à afficher sa détermination de faire de la RDC un Etat de droit. La réouverture du procès sur le double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana devant la justice militaire est un signe qui prouve que la lutte contre l’impunité promise par le chef de l’état est une réalité vivante.
Avec ce procès, tous ceux qui sont impliqués de loin ou de près dans ce crime crapuleux répondront de leurs actes. C’est pourquoi le fameux Général John Numbi Tambo Banza, considéré comme suspect numéro 1, a fui le pays, craignant des poursuites judiciaires et une éventuelle humiliation pour ses actes gravissimes .
Dans le cadre de la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics, avec le concours de l’Inspection générale des Finances (IGF), les contrôles financiers se poursuivent et les régies financières qui étaient jadis des caisses noires de l’ancien pouvoir, excellent aujourd’hui en maximisation des recettes.
Sur le plan des droits humains, certains organismes internationaux comme le Bureau Conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) ne cessent de reconnaitre dans leurs rapports mensuels que les violations des droits de l’homme ont sensiblement diminué.
La justice qui était autrefois sous les ordres des hommes forts, devient accessible à tout le monde sous Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Si bien que d’aucuns parlent de la République des juges !
L’actuel Chef de l’Etat a également réussi à humaniser l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), la redoutable machine répressive de Kabila contre ses opposants politiques que dirigeait le geôlier Kalev Mutondo, retrouve aujourd’hui un visage humain.
Les Congolais n’ont pas peur de l’ANR comme c’était le cas sous Kabila, reconnaît un défenseur des droits humains.