Délégués de l’opposition à la CENI: débandade au PPRD
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Conséquence, Didi Manara destitué du poste de président du groupe parlementaire cher à Joseph Kabila à la Chambre basse du Parlement et remplacé par François Nzekuye
Par LKT
Des noms des membres du FCC (Front Commun pour le Congo), avec le PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et le Développement) en avant-plan, ont été proposés, depuis quelques jours selon des sources, au Bureau de l’Assemblée nationale pour intégrer la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante) et combler ainsi des postes qui y sont jusque-là vacants, ceux du vice-président et du questeur de cette institution d’appui à la démocratie.
Une situation qui a provoqué la colère notamment du secrétaire exécutif du PPRD, Emmanuel Shadary Ramazani, qui n’a pas hésité un seul instant pour destituer le président du groupe parlementaire PPRD et Alliés à l’Assemblée nationale, Didi Manara, accusé d’indiscipline et de haute trahison, et le remplacer par un autre député national, François Nzekuye.
Ainsi, parmi les noms cités pour intégrer la centrale électorale rd congolaise, il y a d’abord lui Didier Manara, et autres Ida Kitwa Godalena, Nelly Mwinga, Constant Mutamba, Souzy Badjoko et Marcel Ilunga Leu, ont relevé des sources. Ils sont donc considérés comme ceux qui ont boudé le mot d’ordre de Raymond Tshibanda, actuel coordonnateur de la Commission de crise du FCC, mise sur pied après le départ massif de certains sociétaires cette famille politique chère à Joseph Kabila.
Il faut dire aussi que ces noms sont proposés, alors qu’au sein de la CENI les choses évoluent, surtout avec la tenue dernièrement d’un séminaire d’imprégnation des membres de cette institutions électorale, d’importants travaux qui ont balisé la voie pour la mise sur pied d’une feuille de route.
Ce qui va permettre d’élaborer un calendre des opérations électorales et des réformes, notamment du cadre légal.
Pour réussir à changer l’avis de ces membres du FCC, eux qui comme les autres, s’opposaient de voir Denis Kadima Kazadi prendre la tête de la CENI, on parle du «grand jeu» initié par le Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, qui a divisé cette grande plateforme politique de l’ancien régime.
Aussi, faute d’une stratégie commune, a-t-on retrouvé désormais des groupuscules qui, outre le refus d’obtempérer au mot d’ordre lancé par la Commission de crise du FCC, ont aligné, en ordre dispersé des candidats pour intégrer la CENI. Affaire à suivre !