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Assemblée générale extraordinaire élective au COC: polémique autour de la candidature d’Amos Mbayo

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Assemblée générale extraordinaire élective au COC: polémique autour de la candidature d’Amos Mbayo

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Par Armando Mananasi

Le comité Olympique congolais (COC) traverse une zone de turbulences à l’annonce de la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire et élective. Annoncées pour le 14 octobre prochain, les élections du nouveau comité dirigeant pour le COC font couler beaucoup d’encre et de salive dans la capitale congolaise.

Le sujet qui divise, c’est la candidature du président sortant et ancien ministre des Sports, Amos Mbayo Kitengie. Si les uns trouvent que sa candidature viole les textes et règlements du secteur sportif congolais, d’autres par contre, la soutiennent en brandissant les mêmes textes.

En effet, selon l’article 30 de la loi sportive, « sans préjudice des lois en vigueur en tenant compte de la nature spécifique des entités sportives, la durée et le nombre de mandats de ses comités de direction est de 4 ans, Renouvelables ». Aucune précision sur la limite du renouvellement n’a été spécifiquement limitée par le législateur. Cette polémique a été accentuée par les sorties médiatiques du secrétaire général aux Sports, Barthelemy Okito, qui est allée jusqu’à qualifier d’illégale la tenue de cette Assemblée extraordinaire du COC.

L’arbitrage de Nkonde accentue la polémique

Dans sa lettre N°CAB/MIN-SL/CNS/CJ/JL/0546/2021 du 04 octobre dernier, le ministre des Sports Serge Chembo Nkonde a officiellement saisi le président sortant du COC en vue d’exiger la transmission des dossiers de candidature à la Direction des activités physiques et sportives du ministère.

Le patron des Sports congolais a annoncé la mise, par la même occasion, d’une commission ad hoc pour « examiner les dossiers de chaque candidat conformément aux dispositions de l’Arrêté Ministériel N°MJSL/CAB/2100/0020/97 du 26 décembre 1997 portant révision des modalités d’organisation des organes dirigeants du mouvement sportif de la RDC ».

Le « Warrior » du sport a précisé que ce n’est qu’après cet examen et la transmission du rapport de la commission ad hoc que le Bureau mis en place par le COC pourra conduire les élections lors de l’Assemblée extraordinaire. Au Coc, on a crié à l’ingérence des affaires internes du ministre des Sports.

Aussitôt, une correspondance du Comité International Olympique (CIO) a circulé dans les réseaux sociaux. Dans cette correspondance signée par Jérôme Poivey du département des Relations avec les institutions et gouvernance, le CIO a confirmé « avoir pris bonne note de la date fixée au 14 octobre 2021 pour la tenue de l’Assemblée générale Elective » du COC.

Le CIO a surtout rappelé « à toutes fins utiles que cette Assemblée générale et le processus électoral dans son ensemble doivent se tenir conformément aux Statuts en vigueur du COC et à la charte Olympique ». Jérôme Poivey a conclu sa correspondance en remerciant par avance le COC de  bien vouloir tenir informé le CIO « de prochaines étapes et de communiquer en temps voulu les résultats de cette Assemblée Générale Elective, selon la procédure habituelle ».

A lire les correspondances du ministère des Sports et du CIO, on se dirige ouvertement vers un bras de fer entre le numéro 1 des sports congolais et le président du COC qui tient mordicus à sa réélection.
Affaire à suivre