132 810 élèves de Kinshasa prennent part à la 56e édition de l’Examen d’État: parmi eux, 65 800 filles et 67 010 garçons répartis sur 293 centres
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Par LM
132 810 élèves finalistes de la ville de Kinshasa prennent part, du 30 août au 2 septembre 2021, à la 54e édition de l’Examen d’État/2020 – 2021, parmi lesquels 65 800 filles et 67 010 garçons, répartis sur 293 centres. Le coup d’envoi de cette édition a été donné à l’Institut Lumumba, commune de Limete, par le Premier ministre Sama Lukonde Kyenge, qu’accompagnaient la vice-ministre à l’Enseignement primaire, secondaire et technique (Epst), Aminata Namasia, et le ministre provincial de l’Education de la ville de Kinshasa, Charles Mbutamuntu Lwanga. De son côté, le ministre de l’Epst, Tony Mwaba, se retrouve dans la province du Kwango pour le même événement.
Le Premier ministre s’est dit satisfait du bon déroulement de cette session ordinaire qui se tient dans un contexte sanitaire particulier, dû à la Covid-19. «Une année sauvée de justesse par le président de la République qui fait de l’Education sa priorité», a dit le chef du gouvernement.
Après l’Institut Lumumba, le ministre provincial en charge de l’Education s’est rendu dans la province éducationnelle de la Tshangu, précisément à l’Institut de la Liberté, ainsi que dans la province éducationnelle de Plateau, à l’école Sainte Catherine, pour se rendre compte de l’effectivité de ces épreuves.
Pas de réjouissance au dernier jour
Charles Mbutamuntu a attiré l’attention des élèves sur l’interdiction formelle de se livrer aux scènes de jouissance à la fin de la session. « Ceux que la police attrapera seront jugés et jetés en prison ou envoyés à Kaniama Kasese», a-t-il averti.
Moins de candidats qu’à l’épreuve de hors session
A l’épreuve de hors session de cette même édition de l’Examen d’État, 141 000 candidats y avaient pris part à Kinshasa. Mais, à la session ordinaire, plus de 9 000 élèves finalistes ne se sont pas présentés. Cela serait dû, soit au manque de frais de participation, soit aux décès de certains d’entre eux, aux déplacements ou encore à la maternité pour les filles.
Il faut signaler que, jusque-là, aucun incident malheureux n’est signalé sur l’ensemble du territoire national.