Par Tantia Sakata

A l’ère de la Covid-19, SANRU Asbl, ses partenaires de mise en œuvre ainsi que ses bailleurs de fonds, principalement le Fonds Mondial, étaient préoccupés notamment sur le maintien des acquis des programmes de lutte contre le paludisme, la tuberculose et le VIH.
Dans un contexte de crise sanitaire mondiale où tous les efforts sont concentrés sur la pandémie de coronavirus, il n’était pas question de baisser la garde dans la lutte contre les trois maladies.

Car, le paludisme tue plus que la Covid-19.

C’est dans cette optique que SANRU Asbl est au front pour atténuer l’impact de Covid-19 sur les trois programmes, à savoir le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT) et le Programme National de Lutte le Sida (PNLS).

Raison pour laquelle, étant le principal récipiendaire du projet malaria, SANRU a doté des formations sanitaires et sites des soins communautaires des équipements de protection individuelle pour la période allant de janvier à juin 2021. Il s’agit de 8.746.145 masques, 192.448 flacons des gels hydro alcooliques de 500 millilitres et 2.664 de 100 millilitres, 10.837 rouleaux de papier essuie-tout et 159.192 flacons de savons liquides.

En 2020, outre des équipements de protection individuelle, SANRU avait donné 1.246 kits de lavage des mains et 3.230 thermo flash pour le contrôle des températures. Concernant la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée, l’Asbl a même changé sa politique d’action en optant pour le porte-à-porte.

Le but est d’éviter les contaminations des équipes de distribution qui vont travailler, cette année, dans les provinces de Kinshasa, de Bas-Uélé et de Maniema. Les agents de distribution sont dotés de masques, gants et gels hydro alcooliques pour se protéger lors de la distribution.

Dans l’objectif de parvenir à gérer et tracer tout ce flux d’intrant, SANRU a créé le logiciel Appli Covid-19 consacré à la gestion des intrants et formé les agents de distribution des provinces prioritaires (Kinshasa, Ituri, Kongo Central, Nord-Kivu, Haut Katanga et Lualaba). Grâce à cette application, il est question d’avoir la vue globale sur les intrants déployés dans le pays.