Préalablement prévues hier jeudi: les obsèques de G. Kyungu après l’érection d’un mausolée
Partager
Par MKM
« L’inhumation de Gabriel Kyungu se fera dans un mausolée construit à Lubumbashi, dans un lieu à convenir entre les autorités et la famille. Le Président de la République a accédé à la demande de la famille Kyungu». C’est ce qu’a annoncé hier jeudi 26 août le Gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula Katwe, pendant qu’il était prévu le jour même les obsèques du Président de l’Assemblée provinciale décédé le samedi 21 août à Luanda où il était transféré urgemment à cause de la Covid-19.
Plusieurs autorités en provenance de Kinshasa surtout avaient déjà effectué le déplacement de Lubumbashi où le corps de l’illustre disparu est arrivé la nuit du mercredi au jeudi 26 août en transitant par sa résidence après l’aéroport de la Loano.
La cérémonie d’hommages devant l’esplanade du Bâtiment du 30 juin, siège de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga, en présence du Président de la RDC, a été annulée. Depuis hier matin, les cordons étaient encore loin de s’accorder entre la famille biologique, soutenue dans sa quête par plusieurs militants de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC), et les autorités politico-administratives locales autour du lieu d’enterrement.
Le premier camp tenait d’abord à voir le patriarche katangais être inhumé dans sa résidence de la commune de Lubumbashi avant d’évoluer vers l’érection d’un mausolée devant servir d’un lieu de pèlerinage. Du côté officiel, il était prévu l’enterrement à la Nécropole Rivière des Anges de Kasangari. C’est en redoutant une possible profanation que la famille tant biologique que politique rejetait à milles lieues la proposition du cimetière où l’endroit était déjà apprêté.
Comme on le voit, la journée d’hier jeudi était hypothétique.
Les discussions étaient encore en cours autour du lieu voulu pour une sépulture digne et la première estimation tombait sur la journée de samedi 28 août pour l’inhumation, avec possibilité de tenir la cérémonie d’hommages devant le siège de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga et de retourner la dépouille mortelle de l’illustre disparu à la morgue jusqu’au premier jour «j».
Le Président de la République retarde ainsi d’aller rendre ses derniers hommages à celui qui le considérait comme son fils pour avoir mené le combat de la démocratie parmi les pères fondateurs de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Ce, dans l’attente de l’harmonisation du programme des funérailles entre le Gouvernement et la famille de l’illustre disparu.
Reste à savoir le temps, avant les obsèques, que tout cela prendra : le choix du lieu et la construction du mausolée.