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Désignation du prochain président de la CENI: la Société civile et les partis politiques continuent leurs pressions sur l’Assemblée nationale

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Désignation du prochain président de la CENI: la Société civile et les partis politiques continuent leurs pressions sur l’Assemblée nationale

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Par LKT

Il ne se passe plus un seul jour, pour le moment, sans que la pression ne soit faite sur l’Assemblée nationale, par le biais de son bureau, pour que le dossier de la désignation du prochain président de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) soit le plus rapidement traité.

Une situation difficile pour la chambre basse du Parlement, qui doit entériner le choix des confessions religieuses, habilitées à désigner le président de la centrale électorale, conformément à la loi portant organisation et fonctionnement de cette institution, mais ne se sont pas mises d’accord sur un candidat, bien que la majorité d’entre elles a porté son choix sur l’expert électoral Denis Kadima Kazadi.

Si pour la CENCO (Conférence Episcopale Nationale du Congo) et l’ECC (Eglise du Christ au Congo), le procès-verbal des six autres confessions religieuses déposé à l’Assemblée nationale, qui ont désigné Denis Kadima, ne doit pas être entériné, plusieurs organisations de la société civile et des personnalités haussent le ton pour réclamer la prise en compte du choix de ces six confessions religieuses.

Parmi ces dernières organisations et personnalités politiques à faire pression sur la Chambre haute du Parlement, il faut citer Eugène Diomi Ndongala et la NSCC (Nouvelle Société civile du Congo) coordonnée par Jonas Tshiombela.

Pour le président national de la Démocratie Chrétienne (DC), Eugène Diomi Ndongala Nzomambu,, c’est depuis presqu’un mois que le peuple congolais est pris en otage par les confessions religieuses, sous-composante de la société civile, qui se sont montrées incapables de trouver un consensus dans la désignation du futur président de la CENI.

C’est pourquoi pour lui, il faut passer aux choses sérieuses. Surtout que pour l’Eglise Kimbanguiste, le candidat Kadima, bien que contesté par deux confessions religieuses, est le « choix divin ».

De son côté, le coordonnateur de la NSCC, Jonas Tshombela, a déploré le blocage observé au sein de la plateforme des confessions religieuses concernant toujours la désignation de ses délégués à la CENI. C’est ainsi qu’il a invité l’Assemblée nationale à prendre ses responsabilités car, dit-il, les confessions religieuses ont montré leurs limites. À l’en croire, l’Assemblée nationale doit doter le pays très vite de cette institution d’appui à la démocratie et que le processus d’organisation des élections à l’horizon 2023 soit déclenché.