Par Tantia Sakata

Après une tendance à la baisse des cas de contamination de Covid-19, le Gouvernement congolais a levé certaines mesures de lutte prises contre la pandémie de coronavirus.
L’ouverture des bars, salles de fête et autres ne devrait pas amener la population congolaise a baissé la garde. Raison pour laquelle, la sensibilisation reste importante dans une ville où les bars sont souvent quasi pleins et que les habitants parcourent parfois de longue distance suite aux embouteillages.

De son côté, le ministre de la Santé Publique, docteur Jean-Jacques Mbungani a déjà prévenu sur «à une probable quatrième vague» qui pourrait intervenir vers la fin du mois de novembre 2021. Pour éviter aussi une nouvelle flambée de la maladie, il a demandé à la population de continuer d’observer les gestes barrières. Ce membre de l’Exécutif nationa n’a pas manqué de marteler sur la prise de conscience collective pouvant éviter une nouvelle vague de contamination.

Cette alerte du patron de la Santé congolais prouve à suffisance que le respect des gestes barrières doit être observé dans un contexte où la pandémie n’est pas encore totalement éradiquée. Tout relâchement, faut-il le dire, risque de plonger le pays dans un autre cycle de contamination avec toutes les conséquences possibles.

Point n’est besoin de signaler que beaucoup de familles ont perdu leurs proches suite à la Covid-19.

Ainsi, le Gouvernement congolais doit ouvrir l’œil afin de faire suivre les décisions en vigueur dans ce cadre de la lutte contre le virus. Il s’agit du fait que les bars, boîtes de nuit et autres ne peuvent pas dépasser plus de 50% de leur capacité d’accueil. La distanciation sociale, qui est aussi l’une des mesures préventives, pose problème dans ce genre des milieux de réjouissance. Surtout que plusieurs tenanciers des terrasses, bars, boîtes de nuit et salles de fête, souvent emportés par le goût de lucre, ne vont probablement pas veiller au respect des gestes barrières.