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Nouvelle Ceni: la société civile du Nord et Sud-Kivu remontée contre Mboso

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Nouvelle Ceni: la société civile du Nord et Sud-Kivu remontée contre Mboso

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Par GKM

Le Cadres de concertation provinciaux de la société civile du Nord-Kivu et Sud-Kivu se sont exprimé à travers un document daté du lundi 9 août 2021 sur la mise en place de la centrale électorale. Ces organisations accusent le bureau de l’Assemblée nationale de bloquer la mise sur pied de nouveaux animateurs de la Ceni. Pour le Cadre de concertation de la société civile des deux Kivu, le bureau de l’Assemblée nationale s’érige en obstacle à la réalisation du Bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante (Ceni) et de son Assemblée plénière.

Ils parlent des obstacles notamment de la multiplication des obstacles à l’article 53 bis de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Ceni. Ledit article oblige au Bureau de l’Assemblée nationale à se disposer pour l’installation effective de nouveaux organes de la Ceni. Ce, dans le délai de 45 jours à compter de sa promulgation. Un délai qui expire lundi 9 août 2021.

De plus, l’Assemblée nationale s’est adressée aux deux organisations de la société d’éducation civique et électorale de Kinshasa pour désigner les délégués de la société civile pouvant devenir membre de la plénière de la Centrale électorale. Cela, sans tenir compte ni de la diversité de la société civile moins encore des Provinces ; conformément à l’alinéa 2 du point 3 de l’article 10 de la loi organique N°21/012 du 03 juillet 2021. Par conséquent, il y a violation du principe de la représentativité nationale.

Ainsi, le cadre de concertation de la société civile du Nord et Sud-Kivu invite le Chef de l’État à rappeler à l’ordre le Président de l’Assemblée nationale et les membres de son Bureau. Les organisations de la société civile sont, quant à elles, appelées à faire pression sur le gouvernant et le Bureau de l’Assemblée nationale ; conformément à l’article 64 de la Constitution du 18 février 2006.

L’objectif étant d’obtenir l’application intégrale des dispositions de la loi en organisant les élections libres et apaisées en 2023.