Après l’éruption du volcan Nyiragongo: Kinshasa appelé à doter l’observatoire volcanologique de Goma de moyens conséquents
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Par GKM
Les organisations de la société civile, des organisations féminines, et des mouvements citoyens regroupés au sein du collectif d’actions de la société civile (Casc) invitent le gouvernement de la Rdc à doter l’observatoire Volcanologique de Goma(OVG) de moye,s conséquents, afin de permettre à ce service public de mieux faire son travail d’alertes.
Ces organisations encouragent aussi le gouvernement Sama Lukonde dans la mise en place de la cellule de gestion de crise, en vue de l’organisation de la réponse humanitaire en faveur des sinistrés. Elles invitent aussi la communauté internationale à s’impliquer efficacement et plus rapidement pour une mobilisation générale et solidaire aux côtés des sinistrés.
«Nous prenons acte du rapprochement du Coordonnateur humanitaire avec le Premier ministre pour une réponse concertée et appropriée»; note Casc. Pour la structure; cette catastrophe humanitaire soulève plusieurs questions dans la gestion des activités sismiques dans la région et particulièrement dans la ville de Goma et ses environs.
« Comment expliquer que la population de Goma n’ait pas été alertée de l’imminence de la catastrophe ? L’observatoire ne dispose -t-il pas de moyens pour faire son travail ? «; s’interroge Steve Matenga, président du Conseil d’administration du Casc.
Selon lui, les responsabilités doivent être établies, et les mesures préventives mises en oeuvre pour que pareille situation ne se reproduise plus. De son côté, Joseph Nkinzo,coordonnateur national du Casc, exhorte le gouvernement central à cultiver une gestion préventive en lieu et place d’une gestion réactionnaire ; et d’élaborer des plans conséquents d’évacuation. Surtout quand on sait que la ville de Goma se trouve dans une zone d’activité cités sismiques régulières.
C’est pourquoi le Casc s’engage à accompagner l’Etat congolais dans la sensibilisation et la vulgarisation de ces plans d’évacuation une fois élaborés. La structure invite les autorités congolaises à communiquer en temps réel toutes les informations y relatives, de manière à tenir la population en alerte ‘ afin d’éviter une nouvelle catastrophe humanitaire.