Catastrophe de Goma: L’aéroport de Kavumu (Bukavu) à nouveau fermé
Partager
Par LM
L’aéroport de Kavumu, à Bukavu, province du Sud-Kivu est à nouveau fermé ce mardi 25 mai, alors qu’il venait d’être ouvert au trafic 24h plutôt. C’est une des recommandations du comité de crise mis en place au ministère des Transports, Voies de communication et de Désenclavement, ce 25 mai.
Cette structure est chargée de suivre et évaluer l’évolution de la situation aérienne de l’éruption du volcan Nyiragongo. En effet, les données diffusées sur place et les analyses du bulletin spécial du Centre de Surveillance de Toulouse étudient des impacts de l’activité volcanique avec une extension de fumée qui s’étend vers le sud-ouest, en affectant à nouveau l’espace aérien de Bukavu.
Immédiatement, la Régie des Voies Aériennes (RVA) a diffusé une note d’informations aux navigants relative à la navigation dans l’espace aérien allant du sol jusqu’à 12.500 mètres d’altitude dans un rayon de 60 kilomètres centrés sur les balises de Goma et de Bukavu. En attendant un nouvel avis du comité de crise, dans les 24 heures, le gouvernement relève la décision de fermeture de l’aéroport de Goma.
Un bâtiment s’écroule suite aux secousses
Le danger est encore permanent dans la ville de Goma après l’éruption volcanique du 22 mai qui a causé une vingtaine de morts. Un bâtiment s’est écroulé ce mardi 25 mai suite aux secousses, blessant ainsi quelques enfants. Ce bâtiment est situé à quelques mètres des installations de l’Unicef/Goma. Cette dernière se dit « profondément préoccupée » par la situation des enfants aux prises aux secousses fréquentes.
La MONUSCO en alerte
Pour prévenir le pire, la MONUSCO est en alerte depuis que Nyiragongo a craché du feu. Cette mission onusienne a déjà effectué huit vols de reconnaissance en hélicoptère et deux vols de drone. L’objectif de ces activités est de recueillir des informations sur les tendances de ce volcan. Il faut aussi rappeler qu’une équipe gouvernementale dépêchée sur le lieu a pris des dispositions en vue de permettre à l’Observatoire Volcanologique de Goma (OVG) de travailler en toute quiétude.