Selon Peter Kazadi, il sera question de faire la restitution de ces entretiens qui ont duré 22 jours, soit du 2 au 25 novembre 2020 Par LM

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’adresse à la nation, « sauf imprévu », ce samedi 28 novembre 2020. L’annonce a été faite hier mercredi 25 novembre par Peter Kazadi, dans une intervention médiatique à travers une radio. Selon lui, il sera question de faire la restitution de ce qu’ont été les consultations qui ont duré 22 jours, soit du 2 au 25 novembre 2020.

« Les consultations ayant pris fin, l’équipe technique est prête » dans son travail de compilation des mémorandums, a ajouté le député provincial cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps). « Mais le tout dépend du calendrier du Chef de l’Etat. Dans son programme, il était prévu qu’il parle ce samedi. Si cela n’est plus possible, cette adresse pourra avoir lieu la semaine prochaine ».

Le chef de l’Etat devra annoncer des recommandations et tirer des conclusions, avant d’annoncer des mesures que le peuple congolais attend pour la relance et le développement de la République démocratique du Congo.

Diriger sans entrave

Peter Kazadi rassure que, désormais, après ces consultations, Félix Tshisekedi dirigera, sans entrave, la République démocratique du Congo (RDC). Car, estime-t-il, au regard de la majorité présidentielle qui basculera de son côté, « plus personne ne pourra l’empêcher d’appliquer son programme ». Pour lui, plusieurs députés du Front Commun pour le Congo (FCC) ont manifesté leur soutien à l’Union sacrée de la nation que mettra sur pied le Président de la République.

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’adresse à la nation, « sauf imprévu », ce samedi 28 novembre 2020. L’annonce a été faite hier mercredi 25 novembre par Peter Kazadi, dans une intervention médiatique à travers une radio. Selon lui, il sera question de faire la restitution de ce qu’ont été les consultations qui ont duré 22 jours, soit du 2 au 25 novembre 2020.

« Les consultations ayant pris fin, l’équipe technique est prête » dans son travail de compilation des mémorandums, a ajouté le député provincial cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps). « Mais le tout dépend du calendrier du Chef de l’Etat. Dans son programme, il était prévu qu’il parle ce samedi. Si cela n’est plus possible, cette adresse pourra avoir lieu la semaine prochaine ».

Le chef de l’Etat devra annoncer des recommandations et tirer des conclusions, avant d’annoncer des mesures que le peuple congolais attend pour la relance et le développement de la République démocratique du Congo.

Diriger sans entrave

Peter Kazadi rassure que, désormais, après ces consultations, Félix Tshisekedi dirigera, sans entrave, la République démocratique du Congo (RDC). Car, estime-t-il, au regard de la majorité présidentielle qui basculera de son côté, « plus personne ne pourra l’empêcher d’appliquer son programme ». Pour lui, plusieurs députés du Front Commun pour le Congo (FCC) ont manifesté leur soutien à l’Union sacrée de la nation que mettra sur pied le Président de la République. « D’ici-là, vous me donnerez raison », a-t-il promis.

Cela veut dire que Félix Tshisekedi aura finalement tous les leviers du pouvoir, à savoir l’exécutif et le législatif, l’armée, la police et les renseignements, en plus du peuple congolais qui l’a déjà élu au suffrage universel direct. Pour rappel, plusieurs membres du Cach, Lamuka, Fcc… ont effectué le déplacement du Palais de la Nation pour s’entretenir avec le Président de la République.

Des pasteurs, prêtres, toutes tendances confondues, sans oublier des artistes, journalistes, commerçants, gouverneurs de province, députés nationaux, chefs coutumiers, présidents des Assemblées provinciales… ont répondu oui à l’appel de Fatshi.
Ils lui ont remis des mémorandums contenant des plans de sortie de crise en vue de sauver la République démocratique du chaos. Toutefois, plusieurs personnalités consultées se sont accordées sur le point de mettre une croix sur la coalition Fcc-Cach qui a montré ses limites après une année et dix mois de gestion commune.

Dans plusieurs actions du Président Félix Tshisekedi, le Fcc a manifesté sa mauvaise foi en les sapant, dans le but de faire échec à son mandat, et l’empêcher d’être élu pour un deuxième mandat en 2023. « Nous avons compris ces intentions, raison pour laquelle le Président a initié ces consultations pour y mettre un terme », poursuit Peter Kazadi.

Dans cette allure, il y a de fortes chances que le Président annonce la fin de la coalition. Automatiquement, il faudra nommer un informateur pour identifier la nouvelle majorité à l’Assemblée nationale. Si celle-ci bascule du côté de l’Union sacrée de la nation, le gouvernement devra tomber avec la démission du premier ministre. C’est ce format institutionnel revu qui conduira la République démocratique du Congo aux élections de 2023.

« Il n’est plus question d’abandonner le pays entre les mains de ceux qui l’ont pillé pendant 18 ans », avait déclaré, il y a de cela quelques semaines, le président a.i de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), Jean-Marc Kabund A Kabund, lors d’un meeting tenu dans la ville de Kikwit, province du Kwilu.

Celui que la population appelle affectueusement « Maître Nageur » avait, à cette même occasion, annoncé, devant la foule venue nombreuse, la fin de la coalition Fcc-Cach, sous les applaudissements nourris des Kikwitois.
Tel est d’ailleurs le vœu de la majorité des Congolais qui en a marre de voir l’ombre du sénateur à vie dans la gestion de la chose publique, alors que la RDC a sombré dans la misère durant son règne commencé en 2001 jusqu’en 2018.