Tribunes d’expression citoyenne, Ciné Fora, Sessions de formation et autres journées d’échange d’expériences : Intenses activités des jeunes et femmes de la Tshangu
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Des initiatives entrant dans le cadre des prérogatives de l’organisation Lifded en partenariat avec NED
Par L. Kazadi T.
La Lifded (Ligue des femmes pour le développement et l’éducation à la démocratie) est allé à la rencontre des jeunes et des femmes, pourquoi pas de certains hommes, pour des formations, échanges et sensibilisations dans les communes du district de la Tshangu, dans la partie Est de la ville province de Kinshasa. C’était dans le cadre de son partenariat avec la structure internationale NED.
Des tribunes d’expression citoyenne ont été organisées sur le thème: «Rôle et place des jeunes dans la consolidation de la démocratie et le maintien de la cohabitation pacifique au sein de la communauté» le 30 octobre, mais aussi les 6 , 21 et 30 novembre de cette année, respectivement à l’Eglise Corps du Christ au Congo, au quartier Sans-fil/ Masina, devant 147 participants, dont 34 femmes et 113 jeunes, pour la plupart désœuvrés ; à Saint Ngondwe, dans la commune de Maluku, où plus de 153 enfants-parlementaires y ont pris part, ainsi qu’en la salle de réunions Panzu, à Kimbanseke, sur la route de Mokali-Kingasani, avec plus de 150 personnes, dont 40 femmes et 111 hommes.
Il y a encore eu Sainte Thérèse, dans la commune de N’djili, avec la participation de 73 filles et 89 garçons, élèves de quatre écoles différentes. Concernant «les cinés fora», c’est sur les méfaits des violences urbaines dans construction de la démocratie que cinq activités ont été organisées.
Des films sur Nelson Mandela, Martin Luther King, ainsi que plusieurs artisans de non-violence dans le monde ont été projetés. Une façon d’inviter les jeunes de bannir la violence et de cultiver la paix. Ces activités ont eu lieu respectivement le 14 octobre à Saint Ngondwe, le 21 octobre en la salle paroissiale Cœur Immaculée de Masina/ Pétri-Congo, le 26 octobre en la salle Panzu, à Kimbanseke, le 16 novembre à Sainte Thérèse à N’djili, et le 18 novembre à Sainte Marthe, à N’sele-Bambu.
Il y a eu aussi deux sessions de formation, de trois jours chacune, qui ont été organisées. 50 amis de la paix, pour chaque session, ont été formés sur «les techniques et méthodes de résolution et prévention démocratiques des conflits postélectoraux pour le maintien social», respectivement du 20 au 22 novembre en la salle des jeunes de Masina-Sans/Fil, parmi lesquels 19 filles et 31 garçons, et du 25 au 27 novembre en la salle paroissiale de Sainte Thérèse, où 22 filles et 28 garçons y ont pris part.
Les moments émouvants de ces activités ont été les «journées d’échange d’expérience entre amis de la paix des cercles d’éveil ». Le thème débattu était, à chaque fois, «la prévention de la fragmentation de la société relative des vies, la promotion de la paix et des droits humains». Ces activités se sont tenues le 7 décembre en la salle de conférence de Père Damien de Masina/Pétri-Congo, où plus de 111 personnes ont pris part, dont 43 femmes et 58 hommes, pour la plupart des jeunes.
Les deux autres activités s’étaient déroulées le 12 décembre en la salle paroissiale de Sainte Thérèse de N’djili, avec 98 participants, dont 27 femmes et 71 hommes, et enfin le 21 décembre en la salle Panzu de Kimbanseke, avec 104 participants composés de 43 femmes et 61 hommes. Une émission radio diffusée a été animée le 23 décembre, qui a permis de débattre du « rôle et la place des jeunes dans la consolidation de la paix».