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Président national de l’UNAFEC : Gabriel Kyungu wa Kumwanza s’insurge contre le dédoublement de l’AFDC-A

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Président national de l’UNAFEC : Gabriel Kyungu wa Kumwanza s’insurge contre le dédoublement de l’AFDC-A

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Les tentatives du Front Commun pour le Congo (FCC) visant à faire dédoubler l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés  (AFDC-A), dans le but d’affaiblir politiquement l’autorité morale de ce regroupement politique qui n’est autre que le sénateur Modeste Bahati Lukwebo, n’en finissent pas de susciter un tollé de protestations et d’indignations à travers le pays.

La dernière réaction en date est celle de l’Honorable Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président national de l’Union des Nationalistes et Fédéralistes du Congo (UNAFEC) et ancien Président de l’Assemblée provinciale de l’ex-province du Katanga, aujourd’hui démembrée. Dans une déclaration faite au nom de son parti, le 24 décembre 2019 à partir de son fief de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, Gabriel Kyungu wa Kumwanza proteste contre ce qu’il considère comme des manœuvres orchestrées par le FCC en vue de dédoubler le regroupement politique AFDC-A cher à Modeste Bahati Lukwebo.

Dans cette déclaration qui ne manquera pas de faire rougir ceux qui prennent plaisir à vouloir déstabiliser politiquement cet élu du Sud-Kivu, l’UNAFEC, par la voix de son président national, rappelle aussi les dispositions de la loi interdisant à toute formation politique d’utiliser la dénomination, les symboles, ainsi que les signes d’un autre parti. La position ainsi clairement exprimée par le parti de Gabriel Kyungu wa Kumwanza rejoint ainsi celle adoptée à ce sujet par le Conseil National de Suivi de l’Accord de la saint Sylvestre et celle du Ministère de l’Intérieur, sécurité et Affaires coutumières qui  reconnait Modeste Bahati Lukwebo comme étant l’autorité morale du regroupement politique AFDC-A, car enregistré comme tel au niveau de ce ministère de l’Intérieur.

Cet élan de solidarité manifesté par une grande figure politique du  Katanga à l’endroit du sénateur Modeste Bahati et son Regroupement politique a de quoi réconforter la grande base de l’AFDC-A, dont les différentes structures sont dernièrement montées au créneau pour dénoncer la partialité affichée par la présidente de l’Assemblée nationale et par la commission PAJ toujours de cette Chambre basse du Parlement qui s’est érigée en «tribunal politique» sur cette crise entretenue par le FCC.

Face à cette injustice, les cadres et militants de l’AFDC-A sollicitent désormais l’implication personnelle du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Car, en tant que garant de la Nation, celui-ci a le devoir constitutionnel de faire respecter les lois du pays, dont celle relative au fonctionnement des partis politiques.

Par DMK

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