Environnement et conservation de la nature : Les réalisations du 11ème FED de l’UE en RDC démontrées
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Il s’agit des appuis communautaires dans précisément « 5 aires protégées » du pays!
Par Armando Mananasi et Lucien Kazadi T.
La délégation de l’Union Européenne (UE) et la Cellule d’appui à l’Ordonnateur national du Fonds européen de Développement en RDC (COFED) ont organisé, le 06 décembre 2019 à l’hôtel Memling de Kinshasa, une conférence de presse de restitution sur leurs interventions dans plusieurs projets dans le cadre de la conservation et de la viabilisation des aires protégées congolaises. Lors de cette rencontre avec les chevaliers de la plume et du micro, il a été relevé que, c’est grâce au Programme Environnement et Agriculture Durable en RDC (PIN-RDC) du 11ème Fonds Européen de Développement de l’UE (FED), les 28 ont renforcé les « appuis communautaires de trois aires protégées » placées parmi « les patrimoines mondiaux de l’UNESCO.
Aussi, ces appuis ont été étendus à deux autres aires, représentatives de la diversité des écosystèmes congolais. Il s’agit des parcs nationaux de la Garamba, Salonga, Virunga, et du complexe Upemba-Kundelungu, ainsi que de la Réserve de biosphère de Yangambi, dans l’ex Province Orientale.
Protéger la nature
Il faut cependant préciser que le PIN-RDC du 11ème FED intervient essentiellement dans les volets relatifs à la conservation et au développement durable. Quatre sites du premier volet qui sont Garamba, Virunga, Salonga et Upemba, sélectionnés pour la valeur de leur biodiversité et représentativité au sein des écosystèmes congolais, ainsi que la complémentarité avec les programmes des autres partenaires de l’UE.
Concernant le volet « développement durable », la réserve de Biosphère de Yangambi a été choisie, car elle représente un site d’apprentissage désigné par la RDC et reconnu par l’Unesco dans le cadre de son programme sur l’homme et la biosphère. C’est dans ce cadre que, plusieurs gestionnaires des sites, qui font partie de ce programme, sont intervenus au cours de cet échange avec la presse pour relever les réalisations déjà effectuées.
Et il y a d’autres qui sont en cours d’exécution. Ils ont ainsi épinglé, en détails, les résultats enregistrés en ce qui concerne la conservation et la valorisation des aires protégées, mais aussi leur impact visible au niveau du développement socio-économique local. Estimé à 145 millions d’euros, la 11ème FED PIN-RDC vise entre autres à réduire la déforestation, renforcer l’intégrité des aires protégées, améliorer la qualité de vie et le bien-être des populations voisines des aires protégées, afin de préserver la biosphère et maintenir leur valeur biologique par une gestion efficace et contribuer à l’impulsion des activités agricoles. Ce qui permet aussi de sensibiliser ces populations sur la nécessité de conserver l’environnement naturel et d’instaurer des plantations forestières d’essence « à croissance rapide » important dans « le bois énergie ».
Des résultats visibles sur le terrain
Selon les intervenants, plusieurs projets à impact visible ont été déjà réalisés grâce à cet appui de l’UE dans le secteur de l’environnement. Ils ont ainsi relevé les efforts payants en ce qui concerne « la lutte contre le braconnage », « le monitoring effectif des espèces », « la promotion avérée de l’écotourisme », « l’amélioration de la sécurité », ainsi que « l’exécution des programmes de restaurations écologiques des aires protégées sélectionnées par le programme ».
Dans un autre registre, les services « écosystémiques », dans les aires protégées et à leurs alentours, ont été maintenus durablement et valorisés pour le bien-être humain dans l’ensemble, et particulièrement pour populations avoisinantes, qui sont bénéficiaires immédiates de ces projets à impact direct et indirect.
Grâce donc à l’appui du 11ème FED de l’UE, des fontaines d’eau potables ont été aménagées sur chaque aire protégée, des centres de santé réhabilités et équipés, des centrales hydroélectriques construites, des kits solaires rendus disponibles en améliorant sensiblement le niveau et la qualité de vie des populations bénéficiaires. En vue de créer des AGR (Activités Génératrices des Revenus), les gestionnaires des aires protégées, grâce à l’appui du PIN-RDC, ont formé les populations locales à la pratique de l’agriculture durable.
Aussi pour soutenir la productivité agricole de ces populations, 22 tonnes de semences améliorées leur ont été distribuées, des routes de desserte agricoles ont été réhabilitées et sont entretenues en permanence pour faciliter l’évacuation des produits de lieux de production vers les grands centres de consommation.