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Le prix JDH décerné à un journaliste et à une bloggeuse

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Le prix JDH décerné à un journaliste et à une bloggeuse

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Le prix JDH (Journalistes pour les Droits Humains) 2019 a été décerné au journaliste Ronely Ntibonera, de la radio Pole FM, émettant à Goma, dans la province du Nord-Kivu, et à la bloggeuse Prisca Lokale, du blog du Citoyen. Etant à sa 7ème édition, c’est pour la première fois que le concours soit ouvert aux bloggeurs. Prisca Lokale est donc la première bloggeuse à soulever le trophée de l’ONG JDH. Les deux lauréats ont reçu leur prix au cours d’une soirée organisée le mardi 10 décembre dernier à Kinshasa, date marquant la Journée internationale des droits de l’homme.

La première à recevoir son prix des mains du président du Conseil supérieur de l’audiovisuel congolais (CSAC), la bloggeuse a reçu le prix du meilleur billet intitulé : « RDC : les arrangements à l’amiable, une forme de corruption à bannir ». Dans son papier, elle a parlé d’un cas de viol d’une fille de 12 ans dont les parents ont étouffé l’affaire suite à un arrangement à l’amiable. Et pourtant, poursuit l’auteur du billet : « ce genre d’arrangement ne devrait pas se faire en cas de viol sur mineure ».

Le prix de meilleur reportage a été remis au journaliste Ronely Ntibonera par le ministre d’Etat, ministre de la Communication et Médias, Jolino Makelele, qui a félicité les lauréats, avant de promettre son accompagnement à la presse. Le reportage primé était axé sur le « phénomène point sexuellement transmissible à Goma ».
Cette pratique, dit-il, doit être combattue, au risque de former une génération de corrompus. Selon le Directeur national de JDH/RDC, Munor Kabondo, ce prix vise  à encourager les journalistes engagés aux côtés de son organisation pour promouvoir les droits humains à travers les médias.

Cette distinction, qui récompense les meilleurs reportages sur les questions des droits humains, a axé le thème de cette année sur la corruption. M. Kabondo a également indiqué que le but poursuivi  est de favoriser un changement positif au sein de la communauté. JDH, dit-il, travaille dans le domaine du développement médiatique se basant sur le renforcement des capacités des professionnels des médias à mieux réaliser les reportages sur les droits humains.

Concernant le  choix, la Secrétaire du jury et gestionnaire de JDH/Canada, Mme Aïcha Touré, a signifié qu’il y a eu au total 14 critères, notamment le respect du thème, la pertinence de l’angle choisi et le choix des sources d’information.
Notons qu’un documentaire produit par JDH sur la corruption a été projeté à cette occasion. C’était  en présence de Représentant du ministre des Droits humains, du Représentant pays de JDH, et d’une délégation JDH venue du siège au  Canada.

Par Tantia Sakata

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