Ce jeudi au siège de l’ONU : La RDC à nouveau à l’honneur à New-York !
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Félix Antoine Tshisekedi ne manquera pas de saisir cette grande sortie médiatique pour inviter la communauté internationale à se joindre à la RDC, afin de mettre en valeur son énorme potentiel
Par Bamporiki Chamira
En séjour aux Etats-Unis d’Amérique depuis le samedi 21 septembre accompagné d’une forte délégation constituée en majeure partie d’opérateurs économiques avisés, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, prendra la parole, pour la première fois, ce jeudi 26 septembre 2019 à la tribune de l’Organisation des Nations-Unies, à New-York.
Comme Mobutu il y a des décennies et Joseph Kabila il y a une dizaine d’années, Fatshi s’adressera au monde sur un ton déterminé, à la seule différence qu’il parlera moins de la politique pour privilégier l’invitation aux Etat et à leurs peuples respectifs à se joindre à la République Démocratique du Congo pour mettre en valeur son énorme potentiel économique au profit du peuple congolais qui vit paradoxalement dans la misère.
En rupture avec un passé déjà révolu et tirant les leçons d’une longue gouvernance chancelante qui a fait de la RDC la risée de tout le continent, les Congolais entendent faire corps avec les nouveaux dirigeants du pays pour changer leur destin avec la volonté de progresser dans tous les domaines.
Convaincre sur les opportunités d’investir
Le Président de la République doit être de ce fait certain d’être soutenu par son peuple dans sa démarche consistant à convaincre les Etats membres de l’organisation universelle sur les nombreuses opportunités d’investir en toute sécurité en République Démocratique du Congo, où le désir d’un peuple de changer radicalement son destin constitue, d’emblée, une véritable mine d’or à exploiter avec intérêt sous la garantie et les encouragements de l’Etat.
Fatshi pourrait aussi profiter de son discours, très attendu par la communauté internationale, pour parler largement de l’instabilité qui sévit dans la partie orientale de son pays en proie régulièrement à des violences entretenues par des groupes armés. Situation qui laisse souvent la place à une occupation durable du territoire. Et ce, en violation flagrante de l’indépendance et de la souveraineté nationale.
Cette situation pour le moins intolérable pour les nations civilisées doit cesser. Mais, ce défi ne peut être relevé sans le soutien de la communauté internationale représentée en l’espèce par l’Organisation des Nations-Unies.
La première à offrir son aide?
On pense aussi que le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pourrait solliciter et obtenir de cette haute structure politique mondiale, à son retour à Kinshasa, la mobilisation de tous les moyens appropriés (diplomatiques, militaires, financiers, etc.), pour venir à bout de cette situation dans le respect bien compris de l’honneur, de l’indépendance et de la souveraineté de la République Démocratique du Congo.
Puisque les occasions semblables à celle-ci sont extrêmement rares, le Président de la RDC pourrait faire d’une pierre plusieurs coups en s’employant activement à faire taire les trompettes embouchées par les ennemis de son pays propageant des informations selon lesquelles Kinshasa bénéficierait d’énormes services de l’ONU depuis son adhésion à la Charte de celle-ci en 1960, mais sans mettre préalablement en règle des cotisations statutaires.
Ici aussi, il s’agit d’une question importante à élucider, car pour être en droit d’être aidé par la communauté internationale, la République Démocratique du Congo, forte de ses énormes ressources naturelles et autres, devrait être la première à offrir son aide aux membres moins nantis de l’Organisation des Nations-Unies en échange de leur solidarité dans la cause qu’elle entend défendre jusqu’au bout, à savoir l’intégrité de son territoire constamment violé à partir de l’Est!
Face aux délégués du monde entier réunis à New-York à l’occasion de la tenue de la 74ème session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU, le Président congolais a donc là une belle occasion pour convaincre la communauté internationale sur les défis que son pays tient cette fois-ci à relever.