La présidente du Bureau de l’Assemblée Nationale, Jeanine Mabunda, s’est entretenue, hier mardi 25 juin, à tour de rôle,  avec les ambassadeurs de Chine et d’Angola accrédités en République Démocratique du Congo. Cet entretien a eu lieu au Palais du Peuple, siège du Parlement congolais.

Après cette audience avec la cheffe du Bureau de la représentation nationale, l’ambassadeur de Chine en RDC, Wang Tongping, a indiqué qu’il était allé voir Jeanine Mabunda afin de plaider pour le renforcement des relations interparlementaires entre la chambre basse du législatif congolais, d’une part, et l’Assemblée Nationale Populaire de la République Populaire de Chine, d’autre part. Arrivé fin mandat, José Joao Manuel, ambassadeur de la République sœur d’Angola, a expliqué, pour sa part, qu’il était allé au siège du Parlement de la RD Congo pour dire ses adieux au Bureau de l’Assemblée Nationale à travers sa présidente Jeanine Mabunda, ainsi qu’à tous les députés nationaux du Congo Démocratique, vainqueurs des élections législatives de décembre 2018.

José Joao Manuel a remercié la présidente de la deuxième chambre législative pour sa franche collaboration depuis qu’elle a pris les commandes de cette institution publique.  En ce qui les concerne, les observateurs se rappellent que la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo ont signé, à l’époque du régime politique de l’ancien Président Joseph Kabila, des contrats qui ont provoqué beaucoup de remous au sein de la population congolaise.

L’accession au pouvoir du nouveau Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, amène à croire que les pays chers à Mao Tsé Toung et Patrice-Emery Lumumba ont intérêt à redéfinir les bases de leur coopération, en mettant des garde-fous pour une nouvelle coopération plus fructueuse et profitable à toutes les parties concernées. A ce titre, l’Assemblée Nationale serait parmi les institutions congolaises habilitées à soutenir cette vision et convaincre les élus congolais à persuader leurs électeurs en particulier, et tout le peuple à y adhérer.

Par Marcel Tshishiku