RDC: Hurisa salue les avancées sur les droits de l’Homme
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La situation des droits de l’homme et de la démocratie a été au cœur des discussions dernièrement à l’espace Gender Links Cottages à Johannesburg, en Afrique du sud. Au cours de cette rencontre préparatoire organisée par HURISA (Human Rights Institute of South Africa), les Ong membres de la Communauté de Développement de l’Afrique australe (SADC) ont fait le point sur l’évolution des droits de l’homme et de la démocratie dans plusieurs pays de l’Afrique australe dont la RDC.
Cette réunion qui regroupait les défenseurs des droits de l’homme, les activistes de la société civile, les chercheurs, et les professionnels des médias de la SADC, avait pour but de permettre aux participants d’adopter un rapport commun à présenter au forum des Ong à la 64ème session ordinaire de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des peuples (ACDRHS) à Sharm El Sheikh, en Égypte.
Il ressort de ce rapport, lu en anglais par le docteur John Kandala de Hurisa, que les pays de la SADC ont presque tous ratifié les différents instruments en matière de droits de l’homme sur le plan tant régional qu’international.
Le rapport note également que la région de l’Afrique australe a connu beaucoup de changement ces dernières années avec des changements de régime, notamment au Zimbabwe, en Afrique du Sud, en l’Angola, et tout récemment en République démocratique du Congo (RDC).
Concernant la RDC, les participants ont noté avec satisfaction quelques avancées en matière des droits de l’homme, la bonne gouvernance et certains principes ratifiés dans les instruments tant nationaux qu’internationaux. A cela s’ajoute les efforts pour promouvoir les droits de la femme à travers la mise en œuvre de la loi sur la parité adoptée en août 2015 avec un quota de 30% qui n’est pas appliqué. Face à cette réalité, un dialogue politique s’impose entre la coalition au pouvoir FCC-CACH et les ténors de l’opposition conduite par la plate forme Lamuka.
Pour les autres pays de la SADC, «beaucoup reste à faire au regard des pays qui continuent à appliquer la peine de mort (Botswana, Lesotho et la Zambie). Sans compter des actes de corruption et des pillages des ressources dans certains pays », a dit Corlet Letlojane, directeur exécutif de Hurisa.
Elle a invité à cet effet, les pays membres de la Sadc à réaffirmer leur engagement dans l’amélioration et le respect des droits de l’homme afin de contribuer efficacement à la stabilité et la paix durable. Sans oublier la liberté d’expression et des réunions. Ce qui permettra de répondre réellement aux besoins des populations.
Par GN et LKT