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Détentions arbitraires des personnes handicapées : Le FOPHAC mène une enquête en Afrique Centrale

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Détentions arbitraires des personnes handicapées : Le FOPHAC mène une enquête en Afrique Centrale

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Selon Me Pindu-di-Lusanga Patrick, cet organe de l’Union Africaine a déjà mis en place une mission d’enquête et d’identification qui va opérer en République Démocratique du Congo, en République du Congo, au Cameroun et en République Centrafricaine.

Le Forum des défenseurs et organisations des personnes handicapées d’Afrique Centrale (FOPHAC) a exprimé, à travers son directeur exécutif, Me Pindu-di-Lusanga Patrick, sa détermination à mener une enquête sur les conditions de détentions et traitement des dossiers judiciaires des personnes vivant avec handicap (PVH) dans quatre pays de la région.

Pour ce faire, le FOPHAC a déjà mis en place une mission chargée d’enquêter dans quatre pays, notamment en République Démocratique du Congo, plus précisément dans la ville de Kinshasa et dans la province du Kongo Central ; en République du Congo (à Brazzaville, Pointe Noire et Dollisy) ; en République centrafricaine (à Bangui et à Bambaré) ; et enfin, au Cameroun, dans les villes de Douala et Yaoundé.
Organe de l’Union Africaine dont le siège est installé à Kinshasa, le FOPHAC a indiqué qu’à l’issue de cette investigation, la mission va publier le rapport des conclusions de son enquête.

Il a également révélé qu’il est en train de faire plusieurs plaidoyers. Le premier vise à convaincre le  secrétariat général de la Communauté économique des États d’Afrique Centrale (CEEAC) d’amener cet organisme régional à nommer en son sein un commissariat chargé de la question des PVH.

Le deuxième plaidoyer vise à inciter les États africains à signer la Convention internationale des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées. A ce sujet, le FOPHAC a rappelé que le dernier pays africain à avoir ratifié cette Convention est le Tchad. Le troisième plaidoyer consiste à amener ces États à appliquer ladite Convention dans leurs territoires respectifs.

« Pour arriver à cette application, il faut que les PVH participent dans les instances de prise des décisions de leurs États », a expliqué le FOPHAC, avant de confirmer qu’il a déjà pris toutes les dispositions pour organiser, du 30 au 31 juillet 2019, dans la ville de Kinshasa, la deuxième  Conférence internationale sur les droits des femmes vivant avec handicap et que les représentantes de ces femmes viendront des États d’Afrique Centrale pour prendre part à cette conférence.

« Ces assises seront organisées en collaboration avec la Délégation de l’Union africaine, la Commission nationale des droits de l’homme, la CEEAC, le Centre des Nations Unies pour la démocratie et les droits de l’homme en Afrique Centrale,  la MONUSCO et le Gouvernement de la RD Congo.

Par Marcel Tshishiku

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